La mondialisation qui est en réalité l’ouverture des marchés pour les multinationales, afin d’exploiter de la main d’oeuvre à très faible coût, dans le but d’obtenir des marges bénéficiaires, que la compétitivité nationale ne pourra pas concurrencer.
Ce dumping fait que les écarts sont tellement élevés que même des baisses très importante au niveau national, ne pourront concurrencer les productions comme en Chine ou en Inde. Les marges bénéficiaires des multinationales sont calculées avec un très faible coût du travail, pas de revendications quelconque possible et sans coût pour la protection sociale.
Le discours sur la compétitivité vise à accentuer un nivellement vers le bas, sur les salaires, la protection sociale ou les revenus fiscaux. Comme les marchés financiers et les multinationales refusent que leurs profits, sur l’exploitation de la pauvreté et le vide législatif des pays importateurs (Union Européenne, Etats-Unis,...) et exportateurs (Chine, Inde,...), baissent à court-terme, il ne reste qu’à s’aligner sur le modèle asiatique pour concurrencer sur ses marchés.
Ce modèle n’est pas possible, il y aurait un effondrement de la demande, les prix et les salaires ne seraient pas compatibles pour un circuit de consommation. Les délocalisations ont un impact sur ce circuit, et appauvrissent les populations et les recettes publics, pendant que les multinationales et les marchés financiers (dont les banques) s’enrichissent.
La situation des dettes actuelle permets de légitimer le discours sur la compétivité, afin de faire accepter qu’il faut produire des richesses pour rembourser les dettes. Seulement l’ouverture des marchés va dans le sens contraire, et les dettes sont contractés à partir d’emprunts et de taux d’intérêts exorbitants sans l’avis des citoyens (comme le référendum en Islande), impossible mathématiquement à rembourser et concernant les Etats-Unis, l’ Union Européenne, l’ Inde ou encore la Chine.
Le marché très rentable des dettes entraîne une servitude pour dettes, qui consiste à endetter monétairement une personne ou un Etat afin qu’il effectue un travail pour les rembourser.