A l’auteur,
« Colonies serviles », on croit rêver...
Imaginons une seconde ce que serait la situation de la grèce si elle n’était pas dans l’UE, c’est plutôt facile car cela s’est déjà produit des quantités de fois pour des quantités de pays. Un Etat en faillite incapable de rembourser ses dettes et incapable d’emprunter, des fonctionnaires non payés et les services de l’Etat en panne sèche. Une dépréciation monétaire telle que plus aucune importation n’est possible, des citoyens payés en monnaie de singe et une explosion du chômage de l’ordre d’un actif sur deux sans emploi. C’est à peu près la situation de l’Allemagne en 1923, celle de plusieurs pays d’Amérique du Sud dans les années 90, celle de quelques pays asiatiques en 97, celle de nombreux pays ( dont l’Allemagne encore) après 1929.
Je ne suis pas en train de vous dire que l’UE a préservé la Grèce de la crise ( la situation y est très grave), elle a simplement évité le pire.
Quant à son rôle dans le maintien de la paix, il est indéniable. C’est peut-être un détail pour vous mais cela ne l’est pas pour mes proches qui savent ce qu’est la guerre.
Vous avez l’hyperbole facile ce qui dénote une absence de sens des proportions. Vous persistez à décrire l’Europe comme entité quasi fasciste à la manière d’Asselineau.
Vous êtes tous les deux dans l’outrance.