Bonjour Simir,
Je ne salis pas Jean Jaurés qui a eu quelques
dérapages antisémites, Sa carriére parle pour lui ; ce que je souligne c’est la prégnance d’un antisémitisme « social » dans la Gauche. Nous appartenons tous à une époque et à un contexte. Même les meilleurs n’y échappent pas. Quant à M. Dreyfus la valeur de ses travaux valent celle de sa maison d’édition : une poubelle. Pour finir votre idole Staline detestait les Juifs, et une bonne partie de la Gauche actuelle n’est toujours pas sortie d’une judéophobie maladive (maquillée en « antisionisme » de façade).
Je n’ai pas parlé de Céline, certes, mais si vous aviez un tant soit peu de lettres , il ne vous aurai pas échappé que j’ai cité Drumont, qui a été le « maître » de l’antisémitisme de droite.
Pour les lettres de dénonciation pendant l’Occupation et les chiffres fallacieux d’Halimi , je vous renvoie à S. Klarfeld qui disait, répondant à la question :
« Pour la plupart des Français, la délation s’épanouit pendant l’Occupation...
Serge Klarsfeld : C’est inexact ! En fait, il y a eu très peu de lettres de dénonciation. Les trois quarts des juifs de France ont pu échapper à la Gestapo et à la police de Vichy parce qu’il y a eu peu de délation et qu’ils ont été cachés ou aidés par un grand nombre de gens. Les Allemands ont dû ainsi augmenter le montant des primes versées aux délateurs pour tenter - sans succès - de susciter plus de vocations : elles sont passées de 100 à 5 000 F pour chaque juif dénoncé. A Izieu, beaucoup de gens étaient dans le secret et savaient que des enfants juifs étaient cachés. Pendant un an, ils ont quand même échappé à la police. A Voiron, il a suffi d’une dénonciation. On oublie toujours que la capacité de nuisance d’un seul délateur était énorme... »
Il est vrai que les gens comme Halimi sont dans la détestation permanente de la France, des Francais, et plus encore d’eux-mêmes.