A l’auteur,
Je n’ai pas besoin de la télé pour être informé.
L’Europe n’a pas le vent en poupe, c’est le moins que l’on puisse dire. Elle ne l’a jamais eu. Entité lointaine pour l’électeur, à géométrie variable pour le politicien, elle a toujours été un punching ball facile.
Cependant, méfiez-vous des apparences. Il y a 30 ans, on se félicitait dans les médias quand un compromis avait été trouvé et que les états s’étaient entendus. Aujourd’hui, on s’exaspère que les choses n’aillent pas assez rapidement et qu’il faille tant de négociations.
Cela signifie que l’électeur a appris à vivre avec l’UE, qu’il lui demande plus d’efficacité et de réactivité. C’est à mon sens le signe que les européens ont intégré l’UE et sont prêts à plus de fédéralisme, plus d’intégration.
L’Europe a surtout progressé à la faveur des crises, celle-ci est une bonne occasion et votre rhétorique qui ressuscite Georges marchais n’y changera rien.