Non parce que, dans une autre discussion, en
lisant Izmir certains en ont conclu que je suis de nationalité turque ,
m’ont pratiquement raconté ma vie ...et m’ont suggéré d’aller me faire
voir ailleurs.Je ne sais pas à qui s’adresse cette remarque. Je décide d’y répondre dans la mesure où j’ai initié ce débat. J’ai voyagé en Turquie sans doute plus que beaucoup de Turcs, je connais évidemment Izmir sa région Cesme, toute la Cappadoce, la côte sud Adana, Antalia et le sandjak d’Iskenderun (partie de la Syrie gracieusement offerte à la Turquie par la France). Il est évident que toutes les mosquées célèbres d’Istambul ont reçu ma visite de même que le grand bazar, etc. Mes séjours en Turquie se comptent plus en semaines qu’en journées et ont toujours été accomplis en dehors des tours organisés.
Je ne sais pas qui vous êtes (peut être bien Edouard Balladur après tout). En tout cas le choix du pseudo Izmir prouve que vous souhaitez être reconnu pour Turc. Ce que j’ai à vous dire d’ailleurs n’a rien à faire avec le fait que vous le soyez ou non. J’ai moi-même un pseudo typiquement arabe et je ne suis pas arabe, mais comme je m’en suis expliqué dans un autre post mon pseudo n’est qu’un demi-pseudo dans la mesure où j’ai été appelé comme cela pendant plusieurs années tout près de la Turquie.
Vous parlez et vous écrivez un français parfaitement correct, de sorte que si vous voulez choisir Dominique pour pseudo, personne ne trouvera cela bizarre, mais vous avez choisi Izmir, donc vous avez choisi d’être reconnu identifié comme Turc ce qui est votre droit le plus strict.
Maintenant vous utilisez ce fait pour vous victimiser par rapport à des échanges avec des contradicteurs.
Cela aurait-il un sens de dire à Tristan Valmour, un de mes contradicteurs ’musclé’ et pour mettre fin au débat, de me retrancher derrière un pseudo-arabisme pour lui dire « Vous me parler ainsi parce que vous savez que vous avez affaire à un arabe, etc.. » particulièrement si le débat tournait à son avantage.
C’est exactement ce que vous êtes en train de faire avec un contradicteur ou bien moi ou quelqu’un d’autre je ne sais pas !
Alors pour répondre à votre question je vous dit oui je vous aurais répondu de la même manière que vous fussiez Hakim, Hans, Steven ou Dominique.
Par ailleurs j’ai accompli presque la moitié de ma carrière à l’étranger, je sais donc ce que c’est que d’appartenir à une minorité. Ma position, et j’ai exigé la même attitude de ma famille : ne jamais mettre en avant cette ’singularité’ à moins que ce ne soit absolument nécessaire où que quelqu’un m’y pousse. Si une conversation commence par ’Vous les français, ...’ comment se dérober .. je n’ai jamais eu honte de ma nationalité ni de ma culture mais je trouvais qu’il était maladroit de la porter en drapeau et surtout de me victimiser avec ça en cas de conflit. J’ajoute que je n’ai jamais été victime de propos ou d’attitudes racistes dans aucun des pays qui m’ont accueillis.
Voilà ma position, faites en ce que vous voulez, que vous soyez Turc ou non.
Pour finir avec ma conclusion des débats, je l’ai faite après qu’il me semblât que peu de nouvelles interventions étaient arrivées.
J’ai donc résumé, en revenant au sujet, que 80% des lecteurs sur ce forum ne voyaient pas d’un œil favorable cette notation avec des couleurs car c’était le thème de ce débat.
Que fallait-il faire, reprendre toute l’argumentation de Valmour ou la vôtre, il me semble que vous vous êtes chacun fort bien expliqués.
Je ne mets pas un point final d’autorité à cette discussion (je n’en ai d’ailleurs pas la possibilité), chacun peut intervenir autant qu’il le veut, mais il y a des points de vue incompatibles. Je ne regrette donc pas mon initiative et vous n’avez pas à me faire un procès d’intention.
J’ai la certitude que dans l’opinion française il y aplus de gens hostiles à cette façon de faire qui de toutes façons préfigure un abandon complet de la notation.
Que reste-t-il dans notre système pour dire qu’il n’est pas parfait ? Des mauvaises notes (signe d’un non ralliement de certains professeurs à l’euphorie ambiante et 15% de réfractaires au baccalauréat. La marche vers le Meilleur des Mondes passe donc par un consensus qui ne pourra plus s’exprimer par des ’notes sanctions’ ou simplement des ’notes constats’.
Pour la disparition du baccalauréat, les bacs pro (qui sont des examens ayant leur utilité ) permettent de classer dans les bacheliers des gens dont le niveau d’études générales reste bas mais qui ont acquis une spécialité professionnelle dans le circuit). Il restera à traiter les 10% qui voulant rester dans la filière se verront toujours refuser le titre de bachelier. La solution à ce problème passe par le remplacement de l’examen par le contrôle continu et des sortes de conventions du genre 3 points bleus est synonyme d’examen réussi et donne le droit au titre.
Voilà ce vers quoi nous allons et Madame Lucet essaie de nous faire croire qu’il n’y a aucune résistance.