@ philouie.
Sans que vous donniez le moindre
élément pour appuyer vos stupides accusations je suis bien obligé de simplement
les ignorer.
@ gordon71
Oui, il faut plus
de spiritualité. Mais attention à cette
réalité en forme d’oxymore : "La
spiritualité matérialiste" ! C’était le titre d’une réflexion personnelle de juin
2002. Sous-titre : Spiritualité et criminalité . Voici un extrait :
« » La spiritualité est première. C’est ce
don de naissance qui différencie l’homme de l’animal. Grâce à la spiritualité
il pourra réfléchir, raisonner, philosopher, prendre conscience de l’importance
naturelle de l’esprit chez l’être humain, ressentir l’impérieux besoin de
trouver un sens à sa vie.
La
spiritualité est une culture. La prise de conscience de cette faculté innée
conduit les êtres humains à la développer, la cultiver, lui rechercher la
meilleure, la plus pure application, ce qui les conduit à la transcendance, à
l’idée de Dieu. Chaque individu pourra ainsi décider l’organisation de sa vie
future et, avec d’autres, celle de la société où il vivra. Il pourra prendre
conscience de la nécessité d’une morale individuelle et d’une morale de groupe.
Il pourra, avec d’autres, décider de proclamer, de systématiser la priorité
spirituelle dans le rassemblement chaleureux de ceux qui la conçoivent de la
même manière, au sein d’une religion.
On
ne peut voir là que du positif, un processus par lequel l’anthrope et la
société s’épanouissent. La spiritualité cultivée devient alors la culture de
l’idée de Dieu, de la croyance en lui, du rapport, intime ou collectif, à lui.
Parallèlement cependant, et avec une aussi grande valeur, la
spiritualité pourra se cultiver et s’épanouir dans une philosophie rejetant
l’idée de Dieu.
La
spiritualité, hélas, est aussi une déviance. L’anthrope ne se satisfait pas de
certitudes et de fraternité dans la seule connivence. Il veut des valeurs
universellement partagées, transformées en valeurs de tous au service d’un
monde reconnu par tous comme le monde idéal. C’est pourquoi, bien souvent,
l’homme spirituel -l’homme conscient de sa spiritualité- cherchera à imposer
ses valeurs. La spiritualité
pervertie va prendre alors de multiples formes, jusqu’à ce qu’il faut bien
appeler la spiritualité criminelle : invention d’un devoir spirituel de
contraindre, de tuer, de faire la guerre, de torturer.
Ne nous y trompons pas, l’Inquisition comme la guerre
sainte sont bien des produits spirituels ; les pires aboutissements, en fait, de
cette aberration -on pourrait dire cet oxymore- communément acceptée comme une
normalité, voire même un projet de sagesse : le pouvoir spirituel
institutionnalisé. Censé s’opposer au pouvoir politique temporel et matériel ce
pouvoir prétendument spirituel est en réalité une autre forme, illégitime, de
ces pouvoirs. « »
Les dirigeants actuels des religions sont toujours dans la monstrueuse déviance de la "spiritualité
criminogène" quand ils continuent d’enseigner que Dieu a commandé à des hommes d’en maltraiter
et massacrer d’autres.