Vous ne connaissez pas la guerre moderne, ni ce que l’on appelle couramment dans les Etats-major de la CIA ou de l’OTAN : la guerre de basse intensité.
Ce qui se passe aujourd’hui dans UE nous incite à revoir nos critères et nos analyses vers plus de lucidité politique.
Il semble évident qu’une stratégie subversive de faible intensité soit désormais active pour « imposer des accords [ou traités] à des parties récalcitrantes ». Nous en avons eu un exemple flagrant pour le TCE en 2005 et le Traité de Lisbonne quand les règles démocratiques ont été violées pour mettre en place une réorganisation de l’Union européenne. Avec le MES ou le TSCG c’est le même processus pseudo-légal qui est appliqué pour imposer une nouvelle organisation politique de nature tyrannique.
Désormais l’émergence d’un nouveau pouvoir financier de nature supra-national oblige les peuples à se soumettre à de nouvelles règles favorisant des intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. N’est-ce pas ce même mépris du droit démocratique et de la souveraineté nationale qui a provoqué les plus graves conflits en Europe ?
Oui il faut sortir de cette machine infernale de l’Union européenne et de la Zone euro calquée sur le modèle impérial prussien du ZollVerein. Mais ce n’est pas avec des personnalités dont la loyauté est compromise comme les Mélenchon, Poutou et autres Besancenot qui nous proposent honteusement de « construire une autre Europe » et de « sauver l’Euro » sans contester sa matrice monétariste et cela au nom de « la solidarité européenne » ou « de internationalisme socialiste »...
L’Eurozone est une erreur théorique et pratique en plus d’être un dispositif de guerre sociale et économique au profit des financiers. Il faut en sortir par tous les moyens.