Complément
Nous sommes entre les murs et les inerties, des États nations
infiltrés par le capitalisme ultralibéral, des technostructures dirigées
par Goldman Sachs, le supermarché de la finance, et une Commission tout ce qu’il y a de plus anti
démocratique, et le tout marché aux mains de 2000 multinationales. Des
organisations, OCDE, FMI, Banque mondiale, ONU, complètement sclérosées,
la pyramidale entreprise de tous ces montages politiques, juridiques,
et économiques, ne peuvent nous mener à rien de bon.
Le drame, c’est que ces tentations régionalistes, peuvent
effectivement prendre des couleurs nationalistes, la crise aidant, les États nation n’y échappent pas non plus (pain au chocolat ! et Laval à Valls) . J’ai pour ma part dans l’idée , certes utopique,
que les structures politiques et la maitrise des flux financiers et
économiques, ne peuvent être pertinent et contrôlables , uniquement que
dans des zones géographiques à taille humaine, ou les centres de
pouvoirs peuvent être plus facilement refondés par la volonté des
peuples. Et une région qui dérive, n’impliquerait pas que toutes les
régions dérivent dans ce même sens. Ce n’est pas écrit, et je m’y
opposerait plus ouvertement dans ma région.
Si on se fit au passé, il est évident qu’il y a le risque de
l’éclatement de l’idée généreuse d’origine, mais n’est ce pas le cas
déjà. Et j’aime à parier que beaucoup de ces nouvelles tentatives
régionales, n’ont rien à voir des monstres qui ont façonnés l’histoire
du XXéme siècle. Le cas de la Belgique n’est pas forcément là pour nous
le démontrer, une nation relativement jeune, de plus il faut bien
admettre par ailleurs, que notre voisin allemand, est déjà une
fédération de régions. Ce modèle intra-région-nation, est à bien y
regarder le plus courant en Europe. Surtout face à notre vieux pays
ouvertement centralisateur, colbertiste puis jacobin, et dont il faut
bien reconnaitre que les baronnies locales et ce centre parisien,
conjuguent un ensemble de moins en moins cohérent...Quel poids a le
parti socialiste, sur les réseaux locaux tissés au gré des alliances,
sans compter des infiltration de cadres de multinationales (Vinci, Véolia, EDF, etc PPE et marché truqué ) dans ces réseaux locaux.
Ou alors, c’est qu’il n’y aurait pas de crise politique en ce pays ?
IL ne faudrait pas à mon avis, écarter de remettre en cause, cette monarchie-républicaine perpétuée depuis les Roys , depuis François 1er à nos jours du François dernier ..
La sociologie des masses européenne, ne permettrait plus les
boucheries du XXéme. C’est d’ailleurs l’une des principales raisons, que
nos élites ont délocalisé les guerres et marché associé, en dehors du
périmètre occidental. Avec cette particularité, d’étouffer et de réduire
le succès des trente glorieuses à des facteurs internes et de la
capacité des sociales démocraties durant cette période à célébrer nos
modèles. Oblitérant la plus grande duperie , c’est qu’elle se
nourrissait des faveurs dictatoriales des pays du sud par la diplomatie
du risque (en plus des contradictions philosophiques humanistes),
à profiter des ressources à bas cout. Une faste période européenne,
dont on aperçoit les dégâts et de la difficulté de l’émergence des
démocraties dans ces pays qui n’ont eu que pour raison, de s’attacher
aux religions.
1945 2012 , 60 ans de paix, oui à la maison, et tant pis pour les voisins ! Qu’elle foutaise ...