à tou-te-s
L’ article, comme souvent lorsqu’ il est question des effets du THC, ne fait pas dans la subtilité.
Il serait plus conforme de dire que chaque individu réagit differemment, et que c ’est lui/elle que ça concerne.
De même qu’ il ne viendrait à l’ idée de personne de prendre un médicament lorsqu’ on est en parfaite santé, l’ absorption de THC doit être utilisée en fonction des activités.
Par exemple, une activité de « brain storming » peut être favorisée par un état sous THC, car celui-ci fait émerger les associations d’ idées, diminue les conflits égotiques issus des pulsions du cerveau reptilien, et renforce la convivialité (c ’est pourquoi il a été nommé joint, il crée du lien social).
Mais l’ Occidental a du mal avec la gestion des substances psycho-actives, il se permet même de mélanger du benzene (pouah) à la coca, alors que les indiens andins l’ utilisait pour des travaux de force (la construction de maisons dans l’ air raréfié des hautes Andes).
La cause en est que l’ Occidental est acculturé à une NORME. Il fonctionne en mode binaire, version 1.0. Il y a la perception NORMALE et il y a les déviantes qui sont ANORMALES.
Or, les récents travaux des neurologues, confirment l’ importance du jeu des hormones dans les corps humains, la dopamine, l’ acétylcoline, la testostérone, l’ adrénaline,etc.... jouent un rôle essentiel dans nos « humeurs ».
Le bouquin d’ Huxley portant sur la perception est donc toujours d’ actualité, non seulement car c ’est un apport cognitif indispensable qu’ il nous reste à approfondir, mais surtout car il pose un point de vue LIBERTAIRE du « Connais-toi, toi-même ».
Point de vue que Paracelse, pour ne citer que lui, avait adopté pour expérimenter sur lui-même les effets de la plupart des molécules de la pharmacopée actuelle.
Enfin, l’ influence du « mens sana in corpore sano » hérité des Romains met en valeur les activités sportives, qui remplacent l’ activité guerrière en utilisant les pulsions agressives tout en générant des endorphines (les anglais héritiers des romains ont inventé le rugby, le foot et le damned crickett afin d’ épuiser le trop plein d’ agressivité de leurs futures élites au sein des « public schools »).
Cette activité sportive constitue en ce début de XXI eme siècle, par sa diffusion télévisuelle, le tralala associé, les clubs de supporters, une resucée des « panem and circences » qui, ce qui ne gâtent rien, génère un pognon qui arrose tout un tas d’ individus, tout à fait dépourvus de talents sportifs, mais bien à l’ aise dans leurs rôles de sangsues, vampires et autres tiques...
C ’est au nom de cet « idéal », au nom de la prophilaxie en direction de l’ adolescence que l’ auteur de l’ article se permet d’ en appeler à la Doxa.
Mais l’ Aristotélisme n’ est qu’ un cas particulier, noir OU blanc, non partagé par la vision du monde des philosophies orientales, qui propose dans le Yi King par exemple, une vision du monde en 16 millions de couleur, dynamique tout en respectant le libre arbitre de chacun.
En posant la dynamique de la vie comme postulat, l’ oracle chinois ne s’ attarde pas sur le « bilan », sorte de photo prise à un instant T dans le film de la Vie, mais propose un regard global incluant le passé et le futur dans le présent . Rappelons que le Bilan des « entreprises » est déjà faux, à peine imprimé.
Le THC, de même va relativiser, et de ce point de vue il rejoint la pensée einsteinienne, voire la mécanique quantique alors que l’ Occidental a été éduqué dans le seul monde newtonien, voire augustinien et jésuite du mode binaire.
Cet article donc, prône la régression et insulte le progrés sociétal du mieux vivre ensemble, alors que les faits, l’ augmentation du nombre de consommateurs, l’ échec de la politique de prohibition, devraient inciter toute personne intelligente à nuancer son propos.
Que le débat porte sur le pognon est aussi une tare de l’ Aristotélisme, de ce sentiment de propriétaire que l’ Occidental se croit autorisé à mettre en avant comme argument d’ une civilisation avancée.
la réalité est que si la culture, l’ usage du THC est enfin autorisé, chacun va en faire pousser chez soi.
Enfin, la culture du cannabis était gérée par la SEITA avant son interdiction au debut du XXeme. Pour les mêmes raisons prophylactiques qu’ aujourd’hui.
Il est vrai que les marchands de canons avaient besoin de chair fraiche pour réaliser de substantiels bénéfices des deux côtés des lignes de front.....
Celà constituera même le trésor de « la cagoule » réinvesti aprés la 2nde guerre mondiale chez l’ Oréal.....
Les tronpas, ne sont que des profiteurs , des accapareurs et des EXPLOITEURS et pour celà, ils ont besoin de main d’ oeuvre servile. Toute substance qui pourrait amener le citoyen à penser par lui-même, à s’ émanciper, à développer son autonomie, à créer du lien afin d’ échapper à cet esclavage déguisé qu’ est le salariat va être mise au banc, jusqu’ au jour où le tronpa va pouvoir en contrôler la commercialisation,et où, miracle, le produit sera autorisé à la vente, dans les bureaux de tabac, dans des coffee-shops ou en pharmacie....
C ’est ça la civilisation supérieure aux autres ???
KONSELEDIIIIIIIIIIIIIIIIIIISEU !!!!!
VG