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Que vient faire l’« écrivaine » dite « franco-algérienne » Leïla Sebbar ?
Selon moi un écrivain est par essence universel, qu’il soit algérien, français, ou autre….
Alors quid d’une « écrivaine franco-algérienne » ?
Pourquoi pas un « écrivain somalien-anglais-burkinabé-français-wolof-chinois-souahili-espagnol-arabe-sanscrit-hébreu-ect. » ?
L « écrivaine (dite) franco-algérienne » Leïla Sebbar, qui se présente comme la fille d’un instituteur de l’Algérie « coloniale » qui refoulait sa langue maternelle (arabe) pour éduquer ses enfants en français, a écrit un livre intitulé « Je ne parle pas la langue de mon père » où elle y pleure que son père n’a pas pu lui dire dans sa langue de colonisé (le français) ce qu’il lui aurait pu lui dire dans sa langue maternelle (l’arabe).
D’où l’immense chagrin de cette pauvre chérie qui ne trouve pas d’autre endroit que les antennes de France Culture pour y épancher son inconsolable douleur plutôt que les antennes d’Algérie Culture….
Curieux non ?
Cela étant on comprend tout à fait son désespoir.
En effet, que de chefs d’œuvres immenses, à côté desquels les prix Nobels de littératures ne seraient que des entrefilets, n’auraient-elles pas publiés si elle avait reçu une culture maternelle arabe ?
Mais, plus sérieusement, étant donné que les érudits et savants de l’islam ont jugé que la langue de Châteaubriant et de Voltaire était impropre à la lecture du coran puisque seul l’arabe littéraire acquis en langue maternelle en est digne, on comprend aussi le désespoir religieux de notre écrivaine (dite) franco-algérienne…
Maintenant si l’on regardait un peu ce qu’il se passe en Algérie ?
Quel est le destin en Algérie de la langue Tamazight (langue Kabyle) langue de la nation Berbère, véritable peuple autochtone du Maghreb qui fut colonisé par les arabes au 9° siècle ?
Rappelons que le peuple Kabyle est le véritable peuple algérien et que, par conséquent, la langue Tamazight est la véritable langue nationale algérienne….
Alors, à quelle langue s’adresse l’écrit inséré dans l’article : « …Et puis on sait qu’une langue, c’est une civilisation, sur des siècles, et des siècles. Et dire... priver quelqu’un d’une langue, quand il s’agit d’une langue paternelle ou maternelle, si on parle de langue maternelle, on dit la première langue. On dit la langue du corps, de la mère ou du père. Et donc l’absence de la langue c’est l’absence de tout l’arrière pays, de toute l’histoire depuis très très très longtemps. Et je crois que mon père, je ne suis pas sûre qu’il l’ait su, qu’il me privait de tout cela… » ?