@Anaxandre :
Pauvre chou, il a mal lu mes propos :
je parle de mes fréquentations et exclusivement des miennes, très
cher. Vous écrivates un français si recherché que je me demandais
comment vous aviez pu manquer cela : « Tous les immigrés
que JE côtoie... ». La fatigue, sans doute. Je ne parlais donc
point de ceux que vous eûtes l’honneur et le plaisir de côtoyer.
Le verbe « côtoyer » vous échapperait-il, cher Français
d’une intelligence sans faille ? Cela veut dire en quelque
sorte « rencontrer souvent les mêmes personnes et leur
parler », je crois. Corrigez-moi si je me trompe.
Je vais tenter d’être très délicat
avec vous, très cher Français : le franchouillard, ce n’est
point vous. Que nenni ! Vous m’offenseriez si vous vous
sentiez visé ! Il s’agit de quelques-uns... Je l’avais
souligné quelque part, je crois.
Pardonnez-moi, par mes propos, d’avoir provoqué un traumatisme en vous, très cher ami : les immigrés
que je fréquente ont le malheur d’être gentils, respectueux des
valeurs françaises, bien formés, presque obséquieux... bref, très
mal intégrés ! Au contraire de ceux de votre quartier
(Saint-Denis ou le neuf-trois, je présume ?) qui sont très
bien intégrés avec des manières très policées (crachats de
sympathie, injures de respect) et un niveau d’évolution que nous
ne saurions, mais, tentons d’atteindre.
Pardonnez-moi d’avoir provoqué une
« colonisation inversée », très cher. J’étais
persuadé que respecter les valeurs françaises de bienséance que
vous m’apprîtes n’était point de la colonisation. Quant à
l’éducation des autochtones, la seule idéologie que j’aurais
bien le plaisir de vous enseigner, bien que je ne m’en sente pas
digne, est résumée dans la devise suivante : « Liberté,
égalité, fraternité ». L’idéal de société que je
souhaite voir est connue sous le nom de « République laïque ».
La méthodologie que j’emploierais bien pour ce faire serait la
Science. C’est la « démagogie » et la « colonisation »
que j’ai souhaité pour ma vie d’être humain et voir partagées,
en France. Me suis-je trompé à ce point sur ce qu’il faut faire ?
Incurable, dites-vous ? Ne soyez
pas trop dur avec ces personnes, très cher Français. Faites votre
devoir de patriote éclairé : éduquez-les.
Pardonnez-moi d’avoir eu
l’impertinence de vous répondre, cher Français. Je croyais bien
faire en vous honorant de la sorte.
Au plaisir de vous lire.
You’re a nice person even-though you do not agree with me. Have a nice day.