Zen,
si l’histoire est un éternel recommencement, c’est parce que ceux qui la font effacent la mémoire du passé. La machine médiatique du PPA est une machine à effacer les mémoires : trop d’information tue l’information quand elle n’est pas structurée.
En réponse à ces citations de PMF, je propose ce très modeste (difficile de faire plus court) retour sur le passé de l’histoire du capitalisme :
Dans un premier temps, l’État capitaliste (instrument de
pouvoir au service des possédants) a progressivement dépossédé les peuples de leur
environnement naturel et de leurs moyens de survie en privatisant tout ce qui était
gratuit, et en cassant de fait la solidarité inter-personnelle. (c’est
ce qu’on observe partout où le capitalisme s’installe).
L’état
capitaliste sous la pression interne (cf. les grandes luttes sociale) et les dégâts occasionnés par ses erreurs (cf. les guerres) a
dû alors mettre de l’eau dans son vin et prendre en charge cette solidarité laissée vacante : ça a été l’État social (cf. le CNR), celui qui garantissait du même coup (un prêté pour un rendu) et au profit des corporations, le renouvellement de sa main-d’œuvre qualifiée.
Aujourd’hui, sous la pression de la concurrence internationale, dans
un troisième temps donc (merci Bérégovoy), l’État capitaliste se désinvestit irrésistiblement
de cette mission de solidarité, c’est l’État libéral tel qu’il s’installe sous nos yeux.