A l’auteur *
Vous prenez les choses du mauvais côté.
Il s’agit d’un crime d’Etat qui ne doit pas resté impuni, nous
sommes au delà du droit. D’ailleurs le Président n’a jamais parlé
d’une repentance du peuple français ni de responsabilité
collective, mais de celle de l’Etat, ne faites pas semblant de
confondre et de ramener le problèmùe à un individu. Qu’elle est le
crétin qui trouverait normal qu’un descendant paye pour un crime
commis par son arrière-grand-père ou même sont père, un argument
spécieux..
Les crimes d’Etat, comme ceux de
l’Allemagne que je cite pour exemple doivent être reconnus, pour au
moins pour que cela ne recommence pas. Inutile donc de faire
référence à d’autres crimes commis sous des gouvernements de
gauche pour noyer le poisson. Et je trouve injurieux pour les
victimes d’écrire qu’il s’agit d’une « satisfaction morbide »
D’autre part cette mise au point met en lumière les raisons de ces
crimes et carnages, le colonialisme certes éteint, mais au prix de
tant de morts comme ceux de Sétif en Algérie, en indochine et
ailleurs. Ne serait-ce pour ne pas oublié que la bête n’est pas
morte.
Ce qu’il ne faut pas laisser passer
dans votre tribune ce sont des erreurs, des mauvaises interprétations
de l’histoire, volontaires .Les mutineries de 1917, est le reflux de
continuer une guerre imposée par les « marchands de canons »
et les grandes industries capitalistes européenne, certainement pas
par les gouvernements. La vieille rengaine doriotiste des accords de
Munich qui seraient la conséquence du Front Populaire fait encore
hausser les épaules de la droite tout entière. Tout ceci est une
vue restrictive des faits historiques et je connais un vieux
résistant qui irait bien vous botter les fesses pour osez écrire
des trucs pareils.
Et à la fin on compend tout, tant de
mots pour en arriver la "Et pour tout ceux qui vivent en France
et ne supportent pas son passé, qu’ils la quittent et retournent
dans leur bled y sucer des cailloux." Ce n’est pas une phrase
mais une flatulence qui génait l’auteur depuis son premier mot.