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Commentaire de JL

sur Démocratie et libéralisme, deux notions antinomiques


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Francis, agnotologue JL 20 octobre 2012 09:44

Les hommes libres n’ont pas besoin qu’on les émancipe, et savent user de leur liberté avec raison. Mais les autres ...

La servitude volontaire ou Le meilleur des mondes, version néolibérale :

- Une classe possédante bunkérisée et vivant sur ses trésors de guerre paradifiscalisés (les zélites).

- Une classe médiacratique, les zélotes dont le rôle est de maintenir les masses dans l’abrutissement le plus profond (1). Ceux que Lordon appelle les esclaves volontaires joyeux.

- Une classe laborieuse, les ilotes, dont le rôle contraint par la contingence, est de protéger et faire grossir les fortunes des classes dominantes. Ceux que Lordon appelle les esclaves volontaires tristes (2)

-Et enfin la classe des exclus, réservoir d’esclaves pas volontaires du tout et dont le rôle collatéral est de faire peur aux besogneux dans tous les sens du terme, en particulier de les maintenir dans le droit chemin, càd le conformisme aux diktats imposés par les classes privilégiées.

(1) « La conscience des masses n’a besoin d’être influencée que dans un sens négatif ». (Orwell)

(2) La thèse de Frédéric Lordon fondée sur les travaux de Marx et Spinoza, est que nous sommes tous et à des degrés divers dans la servitude volontaire. Il explique que le nouveau clivage se situe entre les esclaves tristes et les esclaves joyeux. (Capitalisme, désir et servitude)


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