Bonsoir ddacoudre,
Je serai certainement le dernier à
faire l’apologie des dictatures, qu’elles soient de droite ou de
gauche. J’ai simplement voulu souligner que la vitrine (par
télévision interposée par exemple) que l’Occident leur montrait
était un leurre, un attrape-mouche, et, qu’un fois l’alternative
communiste disparue, le capitalisme a pu prendre toutes les manettes
de commande de la gouvernance mondiale et pressurer les pays et leurs
habitants au détriment de la démocratie réelle qui est à
réinventer aujourd’hui.
Pour revenir au sujet de votre article,
la victimisation est bien sûr un moyen que certains utilisent pour
perpétrer leurs forfaits en paralysant toute critique. C’est pour
cela que nous n’avons pas à nous sentir coupable de crimes commis
par nos aïeux. Cela nous rend intellectuellement libre. Bien sûr
qu’il y a lieu de faire la lumière sur les tragédies du passé.
C’est le travail des historiens, pas des hommes politiques qui ont à
préparer l’avenir.
Pour prendre un exemple provocateur.
L’Occident chrétien a culpabilisé le peuple juif pendant plus de
19 siècles pour la condamnation à mort du Christ. Était-ce
juste ?
J’ai relu votre article avec lequel je
suis d’accord mais avec seulement un petit bémol qui m’avait échappé
lors de la première lecture.
"On ne revisite pas l’histoire à
l’aune des valeurs d’aujourd’hui". Je suis absolument d’accord
mais de là à dire que les conquérants de l’Amérique, surtout les
premiers, se pensaient des civilisateurs alors qu’ils n’étaient, en peine conscience, que
de sanguinaires aventuriers à la recherche d’or et de conquêtes
territoriales, il y a une marge que vous franchissez allègrement et
qui ne peut être acceptée. Les conquérants de l’Amérique et des
autres continents aussi d’ailleurs n’avaient rien de civilisateurs.
Pensez à la Controverse de Valladolid !