Vous vous plantez complètement... comme tout bon électeur de gÔoooche.
Les valeurs de la classe ouvrière sont/étaient profondément conservatrices.
Ce que les électeurs dextristes ou droitards libéraux n’ont d’ailleurs pas compris non plus... confondant allégrement gauchisme, soviétisme, PCF, bo-bo, etc.
Ainsi donc, ces ouvriers qui votaient, majoritairement, pour le Parti Communiste Français il y a encore, disons, 30 ans n’ont jamais été »progressistes« au sens où vous semblez l’entendre, i.e., pour faire court, plutôt hostiles aux »innovations" sociétales : féminisme (favorisé par les capitalistes américains), éducation laxiste, etc.
Mélenchon, avec sa culture de trotskard (il n’a sûrement jamais lu Pasolini), semble (ou feint d’) ignorer
cet état de fait. La preuve est que quand on lui fait écouter un
discours de Marchais des années 70, il prend cela pour un pamphlet
nationaliste des années 30...
Ces classes populaires sont/étaient très enracinées, très attachées aux « traditions » (quel horrible mot !). Mélenchon vomit cette France là, enracinée, souvent très accueillante envers l’étranger, « l’autre »... malgré ce que peuvent penser ces gauchistes.
Mais le logiciel de la gauche est bloqué depuis 40 ans sur l’idée que le respect de certaines valeurs traditionnelles qui sont les valeurs du socialisme ouvrier donc (famille, respect des hiérarchies, etc.) =fascisme.
Nous pouvons apprécier le désastre aujourd’hui...
« Mai 68 » est passé par là.
Le « gauchisme », venu de la côte ouest des EUA, favorisé par les capitalistes est un ensemble de mouvements politiques, culturels, de postures, chargé de marginaliser les partis communistes dans les pays occidentaux. Voyez un Cohn-Bendit, un Mélenchon, un Besancenot, un Poutou aujourd’hui et prenez conscience que la question sociale dans leurs programmes a été complètement évacuée (ou presque) et regardez, de fait, à quel point les « questions sociétales » (voir ex. plus haut) sont, par contre, au cœur de leurs discours...
La collusion du libéral et du libertaire...
... et la « ringardisation » de la « lutte des classes » remplacée par une « lutte des sexes » et autres « combats » sociétaux.
A titre d’anecdote, c’est le « philosophe » Onfray (de gôooche) qui
d’ailleurs, il y a quelques années, considérait Sarkozy comme un véritable
libertaire... La boucle est bouclée...
Bref, Mélenchon ? Un libéral-libertaire comme les autres...