je viens de lire « rémunérer les hommes pour apprendre. »
- Intéressant ... et, si cet article est trop long pour être commenté
ici, j’en relèverai quelques points en rapport avec notre actuel sujet :
1)
" ... L’entreprise n’emploiera du personnel que si elle y trouve un
intérêt, et c’est bien qu’elle fonctionne ainsi ; l’entreprise n’a pas
pour finalité de donner du travail, mais de produire des biens et des
services. C’est aux hommes à se trouver une autre source de revenu ou
modifier le système monétaire."
>> Remarque : on entend plus classiquement rappeler que
l’Entreprise a pour but de réaliser de profits. Ce que je crois plus
beaucoup plus vrai au moins en ce qui concerne les entreprises privées
... Mais alors, pour ce qui est des entreprises publiques, ou des
Association loi 1901 a but non lucratif ... c’est autant à leurs
salariés qu’à tous les cotisants de décider eux-mêmes si de la finalité
de leurs efforts ...
(et puis le travail est plus sensé être acheté qu’ être donné à ceux qui le suent
.
Ne saurait-on concevoir d’autres optiques qu’une relation cloisonnée -
entre producteurs et consommateurs de biens et de services ? - et
d’autre part, entre revenu et ’travail’ ? ... ( cf RME ... qui
créerait une formidable capacité d’innovation et de libres motivations
désintéressées et, partant, probablement libres et pertinentes )
2 )
D’autre part, le seul terme de « diffusion d’un savoir » suscite aussitôt ces question : -
Qui est censé diffuser ce « savoir » ?
et d’ailleurs, quels « savoirs » sont-ils susceptibles d’être diffusés ? ...
Si jamais il était prétentieux de chercher à discerner des consensus,
sur quelle légitimité (démocratique !) pourrait-on s’appuyer pour
décider de qui peut « rémunérer les hommes pour apprendre » quoi ?
Avant tout : C’est politique !