L’immigration, contrairement au nucléaire, ça ne se décrète pas. On peut juste choisir entre une immigration légale ou illégale. La deuxième est bien plus dangereuse, car source de criminalité.
On peut organiser un référendum « pour ou contre les tsunamis », ça ne servira pas pour autant.
Le capitalisme n’a rien de naturelle. C’est une idéologie reposant sur une sacralisation de la propriété individuelle. Un système bancale qui peut s’effondrer du jour au lendemain, qui ne tien que grâce à la confiance que les gens lui portent. Et qui s’effrite petit à petit. La tier-mondisation de l’occident viens d’ailleurs justement du fait qu’on est près à toutes les absurdités pour conserver ce modèle (y compris des délires comme HADOPI). Ça n’est pas comparable avec un phénomène naturel comme l’immigration, basé sur des fait concret (les gens bougent quand leur ancienne zone de vie est trop merdique).
Oui, on peut combattre l’immigration, comme on peut combattre beaucoup de phénomène naturels. Mais c’est un coût conséquent. Un coût supérieur à celui de s’adapter à l’immigration, de l’intégrer. Mais ça demande de rejeter le traditionalisme, et ça, la « France moisie », traditionaliste par définition, elle ne peut le comprendre.
La France moisie est en train de refaire la même connerie qu’avec les colonies : au lieux de fermer leur gueules et de laisser faire les gens compétents, ils soufflent sur les braises, à force de suffisance, et vont provoquer la division.