@ Ariane.

Il se trouve que le sport, je connais un peu, et je sais ce qui est possible et ce qui ne l’est pas. Tu fais semblant de ne pas comprendre ce que je dis lorsque je parle des cyclotouristes : je ne les ai cités que pour montrer que l’épreuve physique est supportable, contrairement à ce qui est dit et écrit ici et là sans savoir (pour info, ces gars partent chaque jour vers 6 heures du matin).

Quant aux pros, il suffit de regarder 30 ans en arrière. A cette époque, il y avait déjà des champions dopés, mais pas de système mafieux à la Armstrong et de recours aux pratiques les plus délirantes qui, si on laissait faire, conduiraient à élaborer en labo l’homme bionique capable de tout remporter. Où est le sport ?

Je note de plus qu’il y a 30 ans, le système de dopage n’étant pas ce qu’il est devenu aujourd’hui sous les ordres d’un« parrain » du type Armstrong, cest de nombreux coureurs qui étaient éliminés dans les étapes de montagne les plus dures là où ils arrivent de nos jours avec quasiment le sourire aux lèvres, indifférents à « l’homme au marteau », décrit par Blondin, qu les attendait à cahque virage pour leur asséner un grand coup sur la calebasse. Cela c’était la légende du vélo, la vraie, avec ou sans dopage marginal. De nos jours, on n’a plus affaire qu’à des comptables sans panache et à des dopés jusqu’à la moëlle. Encore une fois, à quoi sert-il d’encourager, par des propos comme les tiens qui tendent à diminuer les fautes, des pratiques qui,paradoxalement, ne changent rien au fond car, dopés ou pas, il y aura toujours un vainqueur et un dernier.

Tu peux écrire ce que tu veux, pour ma part, c’est à tous ces gamins amoureux du vélo que je pense, et ça me rend malade de savoir que, dès les minimes ou les cadets, ils sont souvent chargés pour essayer de tracer leur route de gloire et de fric dans le sillage précisément d’un type comme Armstrong qui a bati sa fortune sur la tromperie et le mépris du public.