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Commentaire de Henri Diacono alias Henri François

sur Armstrong blues


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Henri Diacono alias Henri François 24 octobre 2012 15:56

Salut Ariane,
Là où règne le fric, le gros de préférence, là où les honneurs, les grands de préférence, font loi, tout qui doit transcender l’individu aux yeux de la plèbe, qui doit se faire admirrer, courtiser par elle, et par la même vendre la gloire et la richesse, il y a dop.
Tout ce qui doit nécessiter d’engranger le plus de monnaie et d’honneurs possibles, il y a dop.
Tous les sportifs de haut niveau, bon nombre d’acteurs, d’hommes politiques, décideurs, etc...chevaux de courses compris, se dopent. Au pinard, à la cam, au kif, à la pute, etc... avec le même but : le fric et les honneurs. Des montagnes de fric et d’honneurs.
Et lorsque l’un de ces esclaves de la glore se fait pincer par la patrouille, nul n’est en droit de le plaindre et s’il le fait, c’est que peut être il l’a envié.
N’oubliez pas Ariane que nous sommes au coeur d’une civilisation de corruption et de tricheries. Alors.
Dieu qu’il est loin le Tour de France de mon enfance lorsque les coureurs portaient en bandoulière des boyaux de roue supplémentaires, qui réparaient eux-mêmes les crevaisons de leurs vélos, qui finissaient les étapes de montagne en vaiqnueur agonisant, avec un quart d’heure d’avance sur leurs suivants, qu’il n’y avait pas de sponsors et que les équipes de dix coureurs défendaient leur nation. Qu’il est loin le temps où le « business » via la télé, ne s’était pas emparé du sport, du cinoche, de la politique, du theatre et des livres, des rêves et... de chacun d’entre nous. Amen !

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