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La « violence » de Farfouille consistait à dire simplement que dans
un monde où tant de gens crèvent de faim, ou de froid, ou des deux ; se
plaindre que les temps sont durs et que c’est à peine si les gosses
peuvent continuer les cours de musique, de danse, d’équitation...,
c’est plutôt « violent » pour ceux qui n’en sont pas à compter les
« extras » mais le minimum requis pour « survivre » (ce qui nous ramène
donc au sujet de l’article). Si le mot « violent » vous choque, prenez
« obscène » qui est peut-être mieux adapté.
Je trouve discutable cette manière d’opposer le « simple témoignage
de vie » de cette pauvre mère de famille aux soi-disant « convictions »
de Foufouille, qui à vous lire, serait un insensible. Notre ami
Foufouille parle aussi d’un témoignage : celui de quelqu’un qui, avant
de s’offrir des extras, se préoccupe de savoir s’il va pouvoir manger
et se chauffer cet hiver. Inversement : notre pauvre mère de famille,
lorsqu’elle évoque ce qui semble être pour elle un impérieux besoin de
dignité « par l’argent », par ce qu’elle peut s’offrir à elle ou à ses
enfants ; c’est plus une question de conviction qu’un témoignage de
grande pauvreté. Si elle avait « assez faim » (pour reprendre
l’expression qui vous a heurté), elle dépenserait cette somme non
négligeable en bouffe et pas seulement en cours de musique pour ses
enfants. Elle témoigne d’une pauvreté bien relative, qui ne l’empêche
pas (encore) de s’inventer des besoins dont elle est « convaincue » (à
tort) qu’ils sont essentiels."
j’aurais pas mieux dit si j’avais pu
la solidarite, c’est d’abord aider ceux qui ont faim
pas comme dans les pubs du resto ou on part en vacances
on ne va pas mendier pour prendre des vacances ( 47% ne partent jamais)
pour y avoir droit, faut pas avoir grand chose, deja