Cher Roccu,
Je crois que vous faites fausse route ou plutôt que vous faites une confusion....
Vous confondez allègrement nationalisme (qui est une valeur négative) et patriotisme (qui peut être, sous certaines conditions, quelque chose de positif).
Le nationalisme, partout, en tous temps, en toutes circonstances, c’est la guerre, le meurtre, le racisme, l’épuration ethnique, la préférence nationale, bref le fascisme.
Le nationalisme ne défend rien d’autre que la supériorité de ceux qui en sont contre ceux qui n’en sont pas, des bons contre les mauvais .
Nazis, oustachis, tchetniks, miliciens pétainistes, fellaghas, il n’y a pas d’exception.
Ni en Irlande, ni au Pays basque, ni en Corse où le FLNC n’a rien engendré d’autre que du désordre et du malheur sans jamais parvenir à enrayer le déclin corse.
Lisez ou relisez le grand Georges Orwell, ça vous remettra les idées en place : "Par patriotisme, j’entends l’attachement à un lieu particulier et à une manière de vivre particulière, que l’on croit supérieur à tout autre mais qu’on ne songe pas pour autant à imposer à qui que ce soit. Le patriotisme est par nature défensif, aussi bien militairement que culturellement. En revanche, le nationalisme est indissociable de la soif de pouvoir. Le souci constant de tout nationalisme est de conquérir le pouvoir et le prestige, non pour lui même mais pour la nation ou l’entité au profit de laquelle il a choisi de renoncer à son individualité. ». Extrait de Notes sur le nationalisme, George Orwell, Editions de l’Encyclopédie des Nuisances