On dénombrait en 2006 près de 1 700 coopératives de salariés employant plus de 36 000 personnes. Il s’en crée environ 150 nouvelles chaque année. Une fois prises en compte les cessations d’activité, on dénombre une quarantaine de Scop supplémentaires par an. Concernant les créations d’emplois, les Scop affichent un bilan plus positif que la moyenne des entreprises : + 10 % d’augmentation des effectifs sur les cinq dernières années.
Sur le plan financier, 75 % des coopératives sont bénéficiaire.
Et assez de ces clichés à la noix. Oui on peut se passer de chefs. Retraité depuis peu j’occupais le grade de technicien chef dans un centre de transmissions des ex PTT. Nous étions 6 Le chef comme vous dites était à 150 km de là et s’occupait du tableau de congé, des véhicules des réunions et du matériel à commander et à installer.Nous prenions les dérangements comme ils arrivaient avec le souci d’un rétablissement rapide. Personne n’avait d’autre ambition que cela. Ce n’est qu’après avec une autre organisation et un chef encore plus loin que cela s’est très mal passé. Il ne nous connaissait pas plus que la région et là on en a fait des kilométres. On avait des bons de travail et je peux vous dire que l’on s’y tenait. Quand on arrivait dans un centre éloigné on ne réparait que ce qui était écrit sur le bon de travail tant pis pour les alarmes qui n’y étaient pas. Auparavent dans le système où l’on nous faisait confiance on s’occupait de toutes les anomolies sur le site.
Pour l’ambition en 1993 aucun d’entre nous n’a choisi de changer de statut et personne n’a intégré les nouveaux grades de France Télécom. Nous sommes restés fonctionnaires d’état et de 1993 à 2008 je n’ai eu et mes collègues idem aucune promotion, aucun tableau d’avancement de grade et aucune possibilité de passer un concours interne. La raison c’est que FT ne recrutait plus de fonctionnaires et les promotions était fonction des recrutements externes.
Nous avons tenu bon et ce n’est qu’en 2006 qu’un décret a supprimé ces dispositions et j’ai pu en bénéficier en 2008.
J’aimais mon métier, les transmissions, rien à foutre de commander aux autres.