Nous avons vu précédemment que le but principal, et même unique, du mariage homosexuel était le « droit à l’adoption » par les couples homosexuels, qui résulterait selon eux d’un « droit à l’enfant » dont ils seraient abusivement privés.
Oui et non. En fait, aucun organisation n’a parlé d’un « droit à l’enfant », si ce n’est les opposants.
Si vous l’ignorez, sachez quand même qu’un homosexuel peut adopter de façon légale, qu’il soit célibataire ou en couple. Mais dans ce dernier cas, le conjoint n’aura aucun droit sur l’enfant : il lui sera légalement interdit d’aller le chercher à l’école, de donner son consentement à un examen médical même en cas d’urgence.
Si l’adoptant meurt, même s’il aura élevé l’enfant 10 ans en compagnie de son défunt conjoint, il n’aura aucun droit de garder l’enfant qui sera arraché à son foyer sans aucune considération pour ses sentiments et les liens sociaux qu’il aura noué.
Maintenant, si briser la famille du gamin vous convient moralement...
Qui pourrait penser que, pour un enfant qui a eu un père et une mère par exemple jusqu’à l’âge de cinq ans, il serait normal de se retrouver avec deux pères ou deux mères suite au décès de ses parents ?
Qui pourrait penser qu’un enfant, élevé au sein d’une famille hétéro, se retrouve avec un père ou une mère qui se met en couple avec un autre individu de même sexe ?
Cela arrive de plus en plus souvent : 40 000 enfants sont d’ors et déjà élevés par des couples gays. Et tant que l’enfant conserve l’attention et l’affection du couple parental, rien ne change pour lui.
Le résultat risque donc d’être que même les couples hétérosexuels français ne puissent plus recourir à l’adoption internationale dans de nombreux pays si l’adoption homosexuelle est légalisée en France.
Je ne vois pas le rapport. Certains pays ferment leurs frontières aux adoptants célibataires et continuent d’admettre les couples hétéros, même venant des pays ayant légalisé le mariage gay.
En revanche, de plus en plus de pays ferment leurs portes à l’international, y compris envers des pays qui n’ont pas de mariage homos dans leurs lois : ils privilégient leur « marché intérieur » comme au Vénézuela.
En réalité, selon ce rapport, de nombreux indices montrent que le fait d’être élevé dans des familles homoparentales semble entraîner des dégâts psychologiques non négligeables.
Par le plus grand des hasards, les commanditaires de ces « études » sont des groupes religieux connus pour leurs positions homophobes prononcées...
Trouve autre chose, cela fait des années que ces « rapports » ont été éventés.
Il n’est guère étonnant que ce garçon, vivant dans un univers où la masculinité est absente, voire niée, soit victime d’une nouvelle variante du complexe d’Oedipe ( si du moins on accorde encore du crédit à la psychanalyse ! ) . Il essaie de se transformer en fille pour prendre, non pas la place du père , mais celle de l’une de ses « mères » adoptives !
Un beau ramassis de conneries. On ne peut pas faire d’un cas particulier une règle générale : ce cas est le SEUL répertorié. De plus, contrairement à ce que vous affirmez, la relation avec l’homosexualité parentale n’est pas établie : il existe d’autres garçons qui se considèrent comme filles et qui sont élevés par des familles hétéros !
Enfin, comment expliquer que TOUS les garçons élevés par leurs mères célibataires ne deviennent pas aussi des fillettes ? Pourtant, eux aussi sont privés de l’univers masculin au quotidien ! Ils sont infiniment plus nombreux que les enfants élevés par des couples féminins, cela devrait donc se voir !
Mais, malheureusement, il n’y aura personne dans ce pays lointain pour écouter ta plainte, et tu comprendras rapidement que cette injustice s’ajoutera irrémédiablement à celle, énorme, que le sort t’ a déjà fait subir.
Ah, moi, je connais un petit haïtien qui s’est trouvé deux papas. Je les vois trois quatre fois par an et le garçon est enchanté de vivre en France. Il va à l’école, tout le monde sait qu’il n’a pas de maman et vous savez quoi ? Personne ne lui cherche de noises à ce sujet. Les autres enfants l’ont regardé un peu curieusement au début, c’est normal après tout, mais les jours suivants, le sujet avait disparu de la cour de récré.
Et ce n’est pas le seul. D’autres sont au collège, d’autres au lycée.
Bien entendu, il y a toujours des cons pour en rire ou pour narguer mais ce sont les même qui se sont foutus de vous parce que vous aviez des lunettes, que vous étiez rouquin ou que votre nom de famille ( comment cela va, monsieur Merdocu ? ) faisait de vous la cible idéale.
Rien que de très habituel, donc.
D’une certaine façon, pour ce qui est du mariage homosexuel, nous sommes en présence d’un cas typique de ce qu’on pourrait appeler le « syndrome de l’aéroport »
Ce qui m’amuse plutôt, c’est de voir que les mêmes qui rejettent les centaines d’études au motif que l’on ne fait pas de politique à coup de sondages se mettent à exhiber le seul qui aille dans leur sens...