@ focalix,
Vous voyez trop la Russie d’aujourd’hui à travers le regard que les médias occidentaux nous la présentent. Si vous aviez des contacts avec des gens qui y ont travaillé ou qui fréquentent actuellement la Russie, vous ne parleriez pas ainsi.
- Les Russes n’ont pas la nostalgie de l’époque de Staline qui n’était d’ailleurs pas Russe mais Géorgien. Ils disent que Staline a su éveiller le patriotisme qui a fini par balayer les Nazis. Il n’y en a pas beaucoup qui voudraient revivre cette époque. C’est vrai qu’ils regrettent les avantages (gratuité des soins, de l’enseignement, les prix dérisoires du logement et de l’énergie) de la fin de l’époque communiste mais ils ne voudraient pas revenir en arrière.
- Les Russes sont conscients des exécutions et des déportations massives de populations souvent réfractaires mais aussi souvent innocentes à l’époque de Staline. Ils imputent plutôt la responsabilité de ces actes à un autre Géorgien, le chef du NKVD, Lavrenti Beria. C’est par exemple lui qui rédigea l’ordre d’exécution des officiers polonais à Katyn.
- Vladimir Poutine ne changera pas le nom de la ville si la majorité des Russes s’y opposent et si les habitants de Volgograd ne le veulent pas. Ce ne sera d’ailleurs pas lui qui en décidera. Il fera une proposition et la Douma votera.
- Si on en arrive là, ce sera parce que les relations entre la Russie et l’Occident se seront envenimés au point que la Russie voudra marquer son indépendance par une provocation. Les médias français vont pouvoir se déchaîner dans l’indifférence absolue des Russes