http://www.de-sede.net/index.php?option=com_content&view=article&id=57&Itemid=57&tmpl=component
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C’était le cas pour la trop fameuse loge italienne P2 dont le Grand
Maître Licio Gelli, après avoir travaillé successivement pour les
fascistes italiens, pour les nazis et pour la CIA, parvint à contrôler
les postes clé des services secrets et du haut commandement,
à se faire des amis dans la presse, dans la grande industrie, dans la
banque, dans la Mafia italo-américaine et au Vatican, et profita pour
fomenter des attentats, des provocations et des tentatives de putschs
contre la République italienne.
Je sais qu’on a contesté la régularité maçonnique de la P2. Pourtant,
Gelli avait été reçu au Grand Orient d’Italie en 1965 par le Grand
Maître de l’époque, Gamberini, membre du parti social-démocrate et grand
ami du général américain Lemnitzer, commandant
suprême de l’OTAN de 1963 à 1969, lui aussi maçon. Si je ne me
trompe, il était donc habilité à conférer des initiations. Et en 1974
c’est le Grand Maître Salvini qui chargea Gelli d’organiser la P2. Il
faut savoir que, si le Grand Orient d’Italie avait
été mis hors la loi sous le fascisme, il existait aussi une Maçonnerie
de tendance fasciste surnommée la Maçonnerie Noire, dont le théoricien
était l’ésotériste Julius Evola et qui était représentée par la
Sérénissime Grande Loge Nationale. Il faut savoir aussi
qu’au lendemain de la guerre c’est la Maçonnerie américaine, par
l’intermédiaire de Frank Giliotti, conseiller en chef de l’OSS,
organisme qui deviendra la CIA, qui remit en selle la Maçonnerie
italienne et qui présida, en 1960, à l’unification du Grand Orient
et de la Sérénissime Grande Loge, de sorte que les fascistes, sous
diverses étiquettes « spiritualistes » entrèrent massivement dans la
Maçonnerie réunifiée. Ainsi, la P2 ne provient nullement d’une
génération spontanée.
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En France :
http://www.glnf-musee.fr/matrice.asp?ARB_N_ID=11
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A l’origine, les Francs-Maçons se réunissaient au gré des possibilités.
C’est avec le XIX° siècle que l’habitude fut prise de disposer de locaux
permanents, souvent à l’intérieur du siège social des Obédiences
maçonniques. Ainsi, à partir de 1967, le siège
de la G.L.N.F. fut-il installé dans un immeuble du Boulevard Bineau à
Neuilly, dont la première pierre avait été posée en 1964 par le Général Lemnitzer, chef d’Etat-Major de l’O.T.A.N.
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