« L’une tient que tous les hommes sont par essence et par nature égaux - c’est-à-dire semblables - et par conséquent ont tous droit à une part égale de tout ». Le rêve égalitaire n’existe que dans la loi, ce qui ne veut pas dire grand chose quand les lois sont souvent immorales. Hiatus permanent entre lois positives et morale.
« L’égalité des chances » dont vous parlez n’existe pa en fait. Cf. les innombrables enquêtes sur le sujet dans plus de 120 pays.
« Dans une démocratie, les tirés au sort ne sont pas des leaders politiques, se sont des serviteurs, des exécutants : ils exécutent les décisions prises par l’assemblée du peuple. Il y a donc un renversement des rapports. ». Cette situation a été vécue pendant la révolution française et a donné lieu à un chaos invraisemblable. Donc, solution à écarter.
Pour conclure, on ne peut refonder la démocratie à l’athénienne, car le pouvoir est trop diffus et entre les mains de la finance internationale, avec laquelle il faut plus que compter. Le reste n’est que rêveries puériles et inutiles. Comment allez-vous faire cesser la nomadisation et la mondialisation de la finance ? Le capital est mobile, mais le travail ne l’est pas. C’est une question « philosophique » de base. La question de l’espace (Etats, frontières, institutions, etc.) et du temps : temps des transactions, temps des économies nationales, temps du travail, temps de la spéculation, temps de l’usage de l’argent. Mais, cela n’intéresse personne.
Pendant qu’on ratiocine, c’est le « business as usual ».