@ L’immigré :
D’abord une remarque pour vous rassurer : je ne saisis pas bien
pourquoi vous pourriez penser risquer de m’offenser ... je ne vois
dans ce que vous venez d’écrire rien qui puisse paraître offensant.
Pour vous répondre donc, j’ai cru que vous utilisiez le passé simple
pour "exprimer un fait situé dans un passé révolu, sans lien avec le
moment de l’énonciation" (cf
http://www.etudes-litteraires.com/indicatif-passe-simple.php )
Mais votre « évoquâtes » me laisse entendre que votre référence au passé est encore plus simple ...
Ce ne sont pas seulement "les
questions « liées à
l’informatique »" qui
sont vastes , mais rien que « Les questions du chômage et de prétendues
»formations« , liées à l’informatique » sont des sujets politiques
immensément vastes. Cela vous va ?
Quant au mot « politique », ne lui attribuant aucun sens pariculier autre
que celui de l’usage courant, je n’aurais pas la prétention de corriger
le dictionnaire.
On peut distinguer une politique « politicienne » d’une politique plus
noble, au sens premier du terme ... mais j’ai effecivement choisi ici
de garder l’ambiguïté de la formule « C’est politique » par laquelle certains Importants se permettent de congédier les gens avec ils ne daignent pas prendre le temps de la politesse.
Il se trouve que, pour ma part, je suis convaincu ( c’est plus
qu’une opinion ! ) du fait que les opinions peuvent être formatées par
bien plus que par les multinationales.
Même les enseignement publics ( (co-)financés par le contribuables)
peuvent pariciper d’un tel formatage. Même un certain logiciel dit
« libre » peut être orienté, manipulé, (plus ou moins consciemment,plus
ou mois intentionnellement) par des effets de formatage.
Même le Pôle Emploi peut en arriver à influer sur la prospective
informatique en orientant, sans débat démocratique préalable, la
« formation » des gens menacés de radiation ...
( Les organismes de « formation » privés privilégiés par des
administrations découplées d’un terrain dont elles n’acceptent que des
echos biaisés, sont-ils choisis librements par ceux qui vont en faire
les frais ? ... Si ces « formations » sont devenues indispensables,
sont-elles accessibles à tous ceux qui devraient pouvoir en profiter ?
Leur objet peut-il encore être qualifié de « libre » ? ... )
Si, de plus, on envisage l’informatique sous l’angle de la culture,
ou même seulement d’une possible discipline d’exercice de la pensée ...
comprendrez-vous que le sujet puisse avoir des dimensions politiques
bien plus ouvertes que celles auxquelles on le cantonne habituellement ?