@Morpheus
Rebonjour,
En relisant votre dernière réponse à Eric Gueguen, je voulais revenir sur la définition du ’bien commun’ telle que vous la proposez :
" L’intérêt général, ou le bien commun, est assez simple à définir : il s’agit de l’intérêt du plus grand nombre, un bien qui profite à la majorité (par rapport au petit nombre). Cela implique déjà - il faut le noter - qu’il ne s’agit pas de l’intérêt de tous, ni d’un bien qui profite à tous. Il me semble déjà important de le préciser (il serait malhonnête de prétendre que le bien commun profite à tous, comme on peut parfois l’entendre ou le présenter).
C’est effectivement un point essentiel que de préciser les termes car j’avoue que personnellement j’en donnerais une toute autre définition. Pour moi le ’bien commun’ ne se rapporte pas aux ’individus’ d’une communauté, qu’il s’agisse du plus grand nombre ou même de la totalité de ceux-ci mais bel et bien à la ’communauté’ en tant qu’entité abstraite.
Et pour ce faire, je reviens à ma métaphore des cellules (= individus) et du corps humain (= communauté). Ainsi les cellules ne se développent ni ne se reproduisent pour elles-mêmes mais pour cette entité qui les contient et qui les dépasse à savoir notre corps humain.
Ainsi, le bien-être de l’ensemble de nos cellules passent par le bien-être de leur constituant sans lequel leur survie ne pourrait pas se pérenniser. Donc nos cellules-individus dans leur rôle physiologique (qu’il s’agisse de la division cellulaire, de la production d’ hormones, d’enzymes et toute autre molécule) n’ont pas leur propre finalité.
Et bien il en allait de même pour les anciens Athéniens ; les citoyens, dans leur conscience très politisée n’avaient pas une vision ’individualiste’ de leur Cité. Le bien commun tels qu’ils le vivaient passaient par l’intérêt de la Cité avant tout.
Que pensez-vous de cette approche ?
Cordialement,
Micnet