— début de citation —
Symbole de l’effondrement politique, philosophique et moral du monde occidental : le premier homme à avoir franchi le mur du son en chute libre, - qui a fait la Une des médias du monde entier - se déclare sans vergogne partisan d’une « dictature modérée dirigée par des personnalités expérimentées issues de l’économie privée ».
Et aucun responsable politique français ou européen ne réagit !
— fin de citation —
Ça ne me surprend pas que le classe politique ne réagit pas.
Qui dirige l’Union Européenne ? Qui décide du sort de plus de 400 millions de jeunes, travailleurs, retraités et chômeurs ? On connait la réponse officielle : ce sont les peuples d’Europe eux-mêmes qui décident de leur destin. Comment ? A travers les mécanismes raffinés de la démocratie européenne, de son parlement élu et de ses institutions.
Ces derniers mois, cependant, le doute s’est installé – ou plutôt confirmé – dans l’esprit d’un nombre croissant de travailleurs européens. Depuis novembre 2011, la Grèce et l’Italie sont dirigées par des « gouvernements de technocrates » que personne n’a élus. Nul n’a d’ailleurs songé à demander leur avis aux peuples grec et italien.
Des journalistes ont évoqué des « coups d’Etat bancaires ». C’est exactement cela. Le nouveau chef du gouvernement italien, Mario Monti, a travaillé pendant six ans comme conseiller international de la puissante banque américaine Goldman Sachs. Quant à Lucas Papademos, le Premier ministre grec, il est l’ancien directeur de la banque centrale grecque.
source
En fait Félix Baumgartner fait « rien d’autre » que d’approuver le « holdup » des banquiers sur la Grèce et sur l’Italy et approuve le système oligarchique actuel voire prône pour son extension.
Ps : Je vous invité à regarder la dernière interview d’Étienne Chouard