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Commentaire de morice

sur Le Mur du son de la politique : Félix Baumgartner se déclare partisan d'une « dictature modérée »


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morice morice 31 octobre 2012 09:23

On remarquera aussi que l’exploit de Lindbergh de 1927 était marqué du sceau de la gratuité, tandis que celui de Baumgartner de 2012 s’inscrit dans le cadre d’une opération publicitaire aux visées hautement commerciales.

Le problème, avec vous, Asselineau ; qui avez effectué des conférences ridicules à prétention historique, c’est que vous ne savez rien du vol historique de Lindbergh.

Avec un peu de jugeote, vous vous seriez quand même aperçu du NOM de l’appareil utilisé : il ne s’appelait pas le Spirit of St Louis pour rien : et ça ça se trouve partout pourtant :

Depuis 1919, un français propriétaire d’hôtel de New-York, Raymond Orteig, offrait une récompense de 25.000 $ au premier aviateur capable de voler non-stop de New-York à Paris. Plusieurs pilotes se sont tués ou blessés en tentant de relever ce défi. En 1927, le prix n’avait toujours pas été gagné. Lindberg croyait qu’il pourrait le gagner s’il avait le bon avion.

l’exploit visé n’était donc PAS désinteressé come vous le laissez entendre fallacieusement !

et son appareil était... sponsorisé :

Lindberg persuada un groupe de neuf hommes d’affaires de Saint Louis de l’aider à financer le coût de l’avion. Lindbergh choisit la « Ryan Aeronautical Company » de San Diego pour fabriquer un avion spécial, à la conception duquel il participa. Il nomma l’avion « Spirit of Saint Louis » (l’Esprit de St-Louis). Les 10-11 mai 1927, Lindbergh testa l’avion en volant de San-Diego à New-York City, avec un arrêt durant la nuit à St Louis.

De plus, la FIRME Ryan, qui vendait aux Etats-Unis des avions de transport de courrier fort bien construits, a elle-même sponsorisé la construction car elle y voyait une image de marque forte pour ses productions d’avions transporteurs de lettres, comme le faisait en France l’Aerospatiale avec les avions de Mermoz : le chef d’œuvre de construction de l’ingénieur Donald Hall a reçu de l’argent de Ryan : c’était bien du sponsoring.

L’avion possédait un énorme réservoir d’huile dont la marque sera vantée par Lindbergh par un autre contrat passé de sponsoring.

http://www.charleslindbergh.com/history/sec/

Bref, vous ne conaissez RIEN en histoire, ce que démontre avec brio vos pseudo-conférences dont le seul but consiste à raviver des relents nationalistes forts voisins de ceux préconisés par Lindbergh, qui était pro-nazi et ménera même une double vie complète en Allemagne, avec enfants à la clé.

Bref, votre article du jour vous SERT il vous sert à vous dédouaner personnellement des relents fascisants de votre propos, celui de la haine de l’Europe et d’un retour au protectionnisme calamiteux de votre vision passéiste de l’histoire. 

Ça ne prendra pas ici, votre procédé....

L’intégrité de Lindbergh est un mythe complet, ce que DEMONTRE ce livre, par exemple :


Non, il n’y avait pas marqué « Red Bull » sur l’avion de Lindbergh. Mais contrairement à votre manque évident de connaissances historique, l’avion de Lindbergh a bel et bien été entièrement sponsorisé, et Lindbergh n’a pas hésité une seule fois après son exploit à signer d’autres contrats publicitaires.


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