L’argument de la dangerosité du nucléaire en l’état actuel de la technologie mérite certainement réflexion et débat. Mais pas condamnations sentencieuses ni procès en sorcellerie comme on l’entend trop souvent.
Ainsi donc le danger numéro un qui le concerne, comme l’article le met implicitement en évidence, est avant toute chose sa libéralisation.
Le nucléaire serait beaucoup moins inquiétant et potentiellement dangereux si, et seulement si, l’on récuse le modèle actuel de développement socio-économique de (néo)libéralisation tout azimut, notamment en provenance de la Commission non-élue de Bruxelles et sous la férule du parlement (illégitime) européen.
Comble de l’absurde, et rétrospectivement, l’on comprend mieux peut-être les raisons sous-jacentes qui marque la volonté de nos écolos de salons dorés parisiens type EEVL d’arrêter la filière nucléaire : il est indéniable qu’ils furent politiquement - et sont toujours en pointe - de cette libéralisation complète de nos économies.
On comprend en effet qu’ils ne veuillent goûter aux fruits amers et sans doute quelque peu « radioactifs » inhérents à leur politique de dérégulation, privatisation, filialisation et de déréglementation savamment mise en oeuvre ! Ce qui signe leur tartufferie totale autant qu’elle est grotesque désormais.