@ Amiaplacidus,
« La dangerosité du nucléaire n’est pas liée à tel ou tel régime politique, mais à son essence même. »
A son essence même ? Vous devriez pourtant savoir que le risque est inhérent à l’activité humaine ?
Or il se trouve que le risque est très certainement le plus faible dans la production électro-nucléaire, comparativement à d’autres sources de production d’énergies de masse.
L’extraction du charbon cause en moyenne chaque année dans le monde environ 6000 décès. Entendons-nous bien : son extraction uniquement, pas ses conséquences induites en terme de santé publique.
Selon votre logique, on interdit donc le charbon pour se chauffer et s’éclairer sous prétexte qu’il occasionne, et ce de manière objectif, un nombre de morts considérablement plus important que le nucléaire ?
Savez-vous par quoi l’Allemagne compense l’arrêt progressif (sans doute pas irréversible d’ailleurs) de sa filière nucléaire ? Par du gaz russe et de l’électricité nucléaire française (de ce point de vue l’hypocrisie de nos « écolos » est totale), mais aussi et surtout par de la lignite... c’est à dire du charbon ! Alors ?
La voiture quant à elle est directement responsable de plusieurs dizaines de milliers de morts chaque année dans le monde. On interdit la circulation automobile ? La liste est bien évidemment non-exhaustive.
Poussé dans ses ultimes retranchement, votre « principe de précaution » ne peut qu’amener à l’arrêt pur et simple de toute activité humaine.
Surtout : il manque de logique et de bon sens. Les activités dors et déjà démontrées les plus dangereuses et risquées ne sont absolument pas celles qui suscitent votre commisération et vos obsessions. Ubuesque.