Bonjour joelim,
Et l’huile de NEEM ?
Le neem, également appelé margousier (Melia azadirachta ou Azadirachta indica), est un arbre très répandu en Inde et utilisé depuis des millénaires !. On le rencontre sous tous les climats chauds. Ses graines sont pressées pour donner une huile à l’odeur forte, et dont la principale substance active est l’azadirachtine. L’huile de neem est utilisée de manière traditionnelle par les agriculteurs indiens, en tant que fertilisant et insecticide naturel.
Ses propriétés insecticides, acaricides et bactéricides ne sont plus à
prouver. Elle reste cependant interdite à la vente en France en tant que
traitement phytosanitaire, y compris en bio.
L’huile de NEEM est autorisé en cosmétique mais elle est interdite en France pour l’utilisation dans l’agriculture !!!
L’arbre neem est réputé en Inde et en Asie pour ses usages médicinaux et agricoles. Depuis quelques années, des multinationales occidentales ont déposé des douzaines de demandes de brevets sur le neem. L’une de ces corporations, Monsanto, a déjà obtenu un brevet sur la cire et l’huile de neem et revendique des usages fongicides et insecticides.
En septembre 1994, la firme chimique américaine W. R. Grace, une concurrente de Monsanto, obtenait-elle un brevet européen précisément sur la fonction fongicide du margousier, empêchant les entreprises indiennes de commercialiser leurs produits à l’étranger, sauf à payer des royalties à la multinationale, qui, par ailleurs, inonde le pays de pesticides chimiques.
Les pesticides chimiques, commercialisé par Monsanto et les autres multinationales, ont provoqué la première
vague de suicides chez les producteurs de coton endettés, à la fin des
années 1990. De fait, l’usage intensif d’insecticides synthétiques a
entraîné un phénomène bien connu des entomologistes : le développement
de la résistance des insectes aux produits censés les combattre.
Résultat : pour venir à bout des parasites, les paysans ont dû augmenter
les doses et recourir à des molécules toujours plus toxiques. C’est
tellement vrai qu’en Inde, alors que la culture du coton ne représente
que 5 % des terres cultivées, celle-ci totalise, à elle seule, 55 % des
pesticides utilisés.
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Le purin d’ortie est un insecticide naturel (comme la bouillie bordelaise, l’huile de neem, ...) au cœur d’une guerre depuis 2006. Même si l’administration reconnait que la production de ce type de produit naturel peu préoccupant est à la portée de l’utilisateur final, même si le dépôt de brevet devient impossible, reste que le fongicide naturel doit être inscrit sur la liste des matières actives. Pourtant la recette de ce produit appartient bien au domaine public ! En Espagne ou en Allemagne, la législation a été adaptée. En France on attend l’intervention du ministère de l’Écologie. Et d’ici là les jardiniers bio continueront à traiter leurs cultures avec le purin d’orties, légal ou pas.
Les grands producteurs des pesticides chimiques se sont imposé au niveau législatif via le lobbying pour faire interdire des produits naturelles au profit de leur produits chimiques !
C’est le monde à l’envers !!!
Les agriculteurs des cultures intensives qui polluent l’environnent
et notamment les nappes phréatiques poursuivent leur activités
polluantes sans être enquit d’être poursuivi !
Que dit Claude Bourguignon ?
On ne peut pas correctement interpréter un sol si on na pas à la fois une approche physique, chimique et biologique !
Hors avec les pesticides chimiques c’est simple on détruit tout ce qui est biologique ( la vie dans le sol ).
L’Europe trahit l’intérêt de ses citoyens tout en accordent des privilèges aux multinationales leur permettent de polluer notre environnement... sans être tenu responsable pour les effets néfastes d’envergure !