Comme dirait Ariane Walter, qui m’a bien fait rire, « ce Ayrault au sourire si mou » ...
Ayrault est certes coupable d’entêtement pour un projet absurde écologiquement (terres agricoles sacifiées et équipements favorisant le gaspillage énergétique) et réactionnaire politiquement puisqu’il s’agit de mettre les pouvoirs de l’Etat au service d’une multinationale.
Mais il ne faudrait pas oublier les autres responsabilités.
Celle des élus de la Région, ces grands seigneurs féodaux, jouissant à tous les sens du terme d’un pouvoir sans contrtaintes, ne pensant qu’à leur ego et à leur réelection.
Ils sont tous pour ce « machin » à travers lequel ils pensent acquérir la puissance et la gloire.
Au-delà de cette dérive lamentable, se pose la question des pouvoirs locaux.
La décentralisation est un échec en regard de l’intérêt général et encore plus cuisant dans les domaines de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire et de la protection de l’environnement.
Le peuple français a le droit d’avoir, parce que cela relève de ses intérêts supérieurs, sur tout le trerritoire, une même façon homogène de ne pas gaspiller les espaces agricoles et naturels.
Or chaque année de surfaces énormes sont bétonnées qui feront défaut certainement quand il faudra que les peuples produisent sur place leurs aliments.
Il n’est pas raisonnable de confier ces questions d’intérêt national à des politiciens qui se fichent de toute vue d’ensemble et à long terme et qui ne pensent qu’à satisfaire à court terme leur clientèle et leurs peits intérêts.
C’est au Gouvernement, mais sous le regard critique et le contrôle permanent du peuple, de mettre en place sur toute l’étendue du territoire de la République, des politiques préservant les espaces naturels et agricoles.
Ces politiques locales qui partent dans tous les sens et organisent une « concurrence des territoires » sont catastrophiques en matière écologique et ne profitent qu’aux détenteurs du fric ultra libéraux.
Il faut mettre au point un nouveau modèle, synthèse audacieuse et inédite de jacobinisme et d’anarchie. Un Gouvernement qui botte le cul des féodaux et un peuple qui botte le cul du Gouvernement lorqu’il oublie ses devoirs.
Un « anarcho-jacobinisme » en quelque sorte ...