Salut,
Je pense que ce bon Bernie voulait simplement relever qu’un angle se mesure généralement en degré ou en grade, ça m’est aussi venu à l’esprit, mais leur amplitude se traduit de toutes façons en mesure d’ouverture ce qui nous ramène au linéaire, donc les millimètres ne sont plus un sujet.
De toutes façons, l’angle est un fait, l’intégrité de l’ouvrage un autre : c’est un non-sujet.

La dichotomie du même Bernie est bien plus flagrante dans la phrase que je relève lâchement et trop facilement, celle qui trahit une imbécile subjectivité, cette phrase ;
« j’aime beaucoup les architectes qui sont d’ailleurs très naturellement écolos... »
Cette haute voltige intellectuelle élimine toute considération de ce que pourra écrire son auteur. Une tel niveau de bêtise empêche toute poursuite de réflexion, au cas fort improbable où il en avait commencé une.
Comme vous Olivier, ma vie s’est partagée entre architecture et musique. Je ne sais pas ce que fait Bernie, mais je pense qu’évidemment il y a dans les cercles qu’il fréquente, sûrement peu d’archis, c’est sûr, mais autant de cons qu’ailleurs et autant d’écolos qu’ailleurs. Cet idiot n’a pas compris que les opinions orientent les actes, ou alors il est adepte du contraire, ou encore, il n’a ni pensée ni actes à revendiquer. C’est en général l’apanage des auteurs de telles assertions. Tans-pis pour lui.
Et d’une.

Et de deux :
Je ne suis pas forcément d’accord avec tout ce que vous écrivez, Olivier, mais ça a le mérite d’être écrit avec force et sincérité, et motivé avec une légitimité qui m’apparaît assez incontestable. Dont acte ; mais :

En l’occurrence :
Le fait est qu’un radier, comme son nom l’indique (radeau... raft-foundation en anglais), est fait pour « flotter » sur son sol d’assise : c’est son but premier sinon on aurait fait des semelles , des plots, des massifs ou des pieux. C’est comme ça. L’inclinaison d’un radier est une preuve du bon comportement de l’ouvrage, donc aucune inquiétude et objectif atteint de ce côté-là.
Comme je l’ai écrit plus haut, son intégrité serait plutôt l’objet à ausculter, j’espère et je pense que les jauges de surveillance ont été placées là où il faut à cet effet, vu que les tests au pénétromètre sont pour le moins difficiles à effectuer aujourd’hui... j’espère qu’il ont gardé les tests effectués à la construction et à la livraison du béton. Ceux-là valent de l’or aujourd’hui...
Reste que si rien n’est nouveau en termes de génie-civil, les conséquences possibles d’un manquement aux règles de l’art sont en l’occurrence d’un ordre de grandeur nouveau et insoupçonné. Là réside l’inconnue et à cet égard, aucune alerte ni précaution ne sauraient être prises à la légére, tant pis pour ceux qui s’autoproclament « le sage », et tant-pis pour ceux qui les lisent ou leur répondent....