Non, on ne peut jamais « rien faire ». On peut faire en sachant que c’est voué à l’échec, mais il faut le faire quant même. Il ne faut jamais décevoir les attentes (craintes) de l’ennemi. Dans un message qui suit, je propose quelques pistes Je conviens de ce qu’elles sont discutables, mais il faut justement se demander en toute occasion ce qu’il est possible de faire. Les voici :
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Bien entendu participer dans toute
la mesure du possible aux actions de soutien.
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S’interdire d’aller faire du
tourisme en Espagne jusqu’à sa libération.
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Il serait bon que les média
encore libres, à commencer par Agoravox, maintiennent son portrait
en première page, comme cela a été fait pour demander certaines
libérations d’otages.
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Dénoncer en toute occasion
l’abomination qu’est la mandat d’arrêt européen. Cela
s’inscrit d’ailleurs dans une nécessité plus large : la lutte absolue
contre l’U.E.
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Reprendre dans
les conversations privées, les posts Internet, bref en toute
occasion, ceux qui disent « la Gauche » pour désigner
le PS ou un ensemble dont celui-ci ferait partie, en s’en expliquant.
De toute façon, le PS ne sera plus qu’un parti d’appoint à partir
de dans 5 ans, voire avant. Pour qu’il y aie en France une gauche
puissante, il faut montrer que le PS n’a rien à
voir avec celle-ci. Et c’est une condition indispensable (mais non suffisante) pour que les choses changent vraiment.
Évidemment que cela ne répondra pas à votre souci, qui est aussi le mien. Mais il ne faut pas non plus insulter l’avenir. Il y a quelque chose qui menace mortellement, mais à moyen/long terme nos ennemis, et d’ailleurs ils le savent : les conséquences massives de leurs propres actions.
Il appartient à chacun d’essayer de raccourcir un peu ce moyen/long terme.