@ Caricature,
Merci pour ce témoignage qui remet les pendules à l’heure.
Ne prenez pas trop hativement les nombreuses réactions (dont les miennes) pour de la haine envers les algériens, mais plutôt la manifestation d’une irritation contre des discours tels que celui de Lounès.
Contrairement à vous, je pense que Lounès est représentatif de la pensée d’une fraction non négligeable des algériens.
Concernant le droit des femmes il est possible que j’ai encore une vision erronée de la réalité, cependant j’ai des « informations » comme celles données par cet article, qui montrent encore des inégalités marquées au sein de la société.
Je serais heureux d’avoir votre éclairage sur ces 2 extraits ; est-ce obsolète ?
"En aucun cas la mère n’est habilitée à signer quelque chose concernant
les enfants pour leurs déplacements en dehors du pays. En aucun cas
aussi on ne peut emmener ses enfants en voyage en dehors du pays sauf
autorisation expresse de leur père ou du juge ou une autre autorité
judiciaire. Le père au cas où il est titulaire du droit de garde ne
connaît pas ce genre de restrictions.«
[ ...]
»Il est courant et déjà grave qu’une égalité reconnue dans les textes
soit compromise dans la pratique. Il est nettement plus dramatique
lorsque l’inégalité est consacrée par les textes et lorsque
l’infériorité de la femme est érigée en principe et ce qui inquiète
davantage c’est la reconnaissance de la légitimité de ce statut inégal
par les femmes elles-mêmes et son admission comme découlant de la nature
des choses. "