Mais précisément ce ne sont pas des paroles d’Hitler, mais des paroles
des antichrétiens autour d’Hitler, Bormann, Rosenberg, Himmler,
qu’Hitler, qui ont voulu accréditer l’idée qu’Hiler lui-même l’était.
Hitler voulait bien s’attaquer aux « non aryens », mais n’allait pas
s’attaquer à une foi partagée par 90% des « bons allemands ». Hitler était
un politique, avec des passions : la grandeur de la race allemande, la
haine des Juifs ,des Slaves et des minorités, mais pas de la chrétienté,
ou du moins pas d’envie de s’y attaquer à la principale croyance des
« bons allemands », à l’inventeur de l’antisémitisme !. Certes il a
cherché à briser le pouvoir des églises, mais en dictateur qui ne tolère
aucun contre-pouvoir, pas en idéologue anti-chrétien.
Les seul problème de ces discours complaisamment diffusés
par les chrétiens est la crédibilité de leurs sources :
en particulier Hermann Rauschning, Bormann, Himmler
L’historien britannique Ian
Kershaw, auteur d’ouvrages sur les nazisme qui font autorité, écrit :
« I have on no single occasion cited Hermann Rauschning’s ’Hitler Speaks’,
a work now regarded to have so little authenticity that it is best to disregard
it altogether. » L’Encyclopedia of the Third Reich : »The research of the Swiss educator Wolfgang Hänel has made it clear that the Conversations
were mostly free inventions. » Bormann était l’un des antichrétiens virulents de
l’entourage d’Hitler, mais Hitler ne donna jamais suite aux ardeurs
antichrétiennes et néo-païennes des Bormann, Himmler, Rosenberg.
Donc quelles sources préférez-vous : des nazis comme Himmler, Bormann,
Rauschning, Baldur
von Schirach , des chrétiens militants comme John S Conway, ou Richard
Bonney, prêtre, transcripteur et commentateur du Nazi Master Plan, ou
des
historiens réputés comme Kershaw et Lionel Richard, qui dénoncent ce
procès en antichristianisme d’Hitler, dont les motifs sont transparents,
exonérer le christianisme de toute filiation avec l’antisémitisme nazi
?
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