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Commentaire de jean-jacques rousseau

sur La souveraineté de la France


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jean-jacques rousseau 9 novembre 2012 15:56

La Constitution elle-même n’est pas respectée :

Art. 2 : Son principe [La République] est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.

Art. 3 : La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice.

Cependant cette représentation démocratique est devenu une véritable « fiction » juridique au sens propre. Les dits « représentants » une fois élus ne représentent en fin de compte nullement la volonté générale. Leurs choix politiques et leur votes s’éloignent systématiquement du choix et du vote de la nation lorsqu’il est exprimé. Ainsi lorsque le référendum de 2005 à été rejeté par la majorité, il s’est trouvé une autre majorité en Congrès pour voter le Traité de Lisbonne sur le même texte à peine remanié.

Le Gouvernement est de fait assuré par les représentants d’une oligarchie, qui fait passer ses lois et ses intérêts avant ceux du peuple français. Il s’agit d’une usurpation de pouvoir.

L’Art. 4 indique : Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie.

Les partis - inféodés aux puissances occultes du libéralisme commercial et de la supra-nationalité européiste - ont fait la promotion de textes dont les dispositions sont contraires à plus d’un titre au principe de la souveraineté et de l’intégrité nationale, et les ont fait voté par leur membres députés ou sénateurs.

Ils sont en infraction avec l’Art.4 de la Constitution : à ce titre encourent la sanction de dissolution de leur organisation et d’annulation pour nullité des actes, lois et traités ratifiés par eux ou leurs membres dans le cadre de leur activité politique et législative au sein des institutions de la République.

Les hauts magistrats de l’exécutif français qui ont soutenu ces textes et ont assuré leur ratification et promulgation sont eux-mêmes en infraction avec les textes les concernant.

Art. 5 : Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’Etat.

Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités.

Les chefs de l’exécutif qui ont méprisé les devoirs de leur charge, étés complices de cette usurpation manifeste du pouvoir ayant choisis de passer outre le principe de la souveraineté du Peuple et de la procédure de référendum, sont eux-mêmes susceptibles d’être destitués et condamnés pour haute-trahison.

Dans la 5ieme république les partis politiques sont reconnus à la condition de respecter le principe de souveraineté nationale, ainsi que ceux d’indépendance et de démocratie : Dans le cas contraire ils sont illégitimes et leur dissolution prononcée de plein droit.

Trahison ! La République est en danger !
Aux armes citoyens !
« En France, la Cour suprême, c’est le Peuple » De Gaulle


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