A tous
Le « coup » du peuple déicide
qui été l’un des moteurs de l’antisémitisme historique et les
rappels des écritures qui ne servent pas à grand-chose, n’auront
guère de valeur sous le régime nazi. La haine populaire allemande
et polonaise était bien loin de cette rhétorique, de la position du
Vatican ; une haine quotidienne, plus raciste et sociétale que
religieuse.
Malgré les questions sur les
fondements religieux, polémique jésuitique, il y a eu et existe
encore un tel rejet et il faut certainement chercher ailleurs.
Peut-être dans l’argument (mal interprété)du peuple élu et dans
la nature même d’un judaïsme communautariste, replié sur lui-même
et non assimilable dans d’autre forme se spiritualité. La haine de
l’autre, une définition du racisme faisant le reste, qui du judaïsme
sélectif ou de l’antisémitisme a engendré l’autre ?
Les ghettos, les exils et les
persécutions des juifs ont alimenté ce phénomène et déboucha sur
la « Question Juive » analysée par Jean-Paul Sartre.
Anecdote
Adolphe était adepte de "La
Fraternité allemande de la Société de la Mort" et le Groupe
de Thulé. Adolph Hitler se joignit à cette Société en 1919,
devenant adepte sous le leadership de Dietrich Eckhart. Plus tard, le
Groupe de Thulé sélectionna Hitler pour qu’il soit leur leader
dans le Nouvel Ordre Mondial, comme le révéla Eckhart sur son lit
de mort, en disant : « Suivez Hitler ; il dansera, mais c’est
moi qui ai commandé la musique. Je l’ai initié à la Doctrine
Secrète, en ouvrant ses centres de vision et en lui fournissant les
moyens de communiquer avec les puissances » [Trevor Ravenscroft,
The Spear of Destiny, p. 91].