Voilà un article qui va en remettre plus d’un à sa place ! Bravo !!!
Je complète vos commentaires sur les problèmes barillet :
Pour ceux qui ne le savent pas, le sodium a besoin d’être régénéré du fait
des hydrures qu’il produit par réaction hydrogène /sodium liquide (NaH). Ce NaH
a une fâcheuse tendance à se coller sur les points froids.
Et là, on comprend tout de suite la necessité de régénérer le sodium !!!
On piège les hydrures tout simplement en faisant passer le sodium liquide
dans un filtre muni d’une paille inox et en baissant la température de ce filtre. Lorsque le filtre
est plein (colmaté par les hydrures) on le change.
Le système dit à barillet permet toute la manipulation de façon quasi
automatique. Il est appelé ainsi car lorsqu’un filtre est plein, l’ensemble
tourne comme un barillet de revolver et positionne un nouveau filtre vide en
production. le filtre plein est démonté en toute sécurité.
Mais voilà le fameux problème du consortium a voulu que le principe retenu
ne fût pas le principe français. En même temps, les problèmes d’étanchéité et
de métallurgie ne sont jamais simples dans l’industrie lourde.
Mais au final, les problèmes ont tous été réglé.
Il faut également rappeler que SPX était un démonstrateur et que le premier
d’une série permet de régler les derniers détails que l’ingénierie ne peut connaître
en BE.
D’autre part, Phenix (le prototype qui a permis de réaliser SPX) a
fonctionné entre 1973 et 2009. Utilisant comme fluide caloporteur du Sodium
liquide en 2 circuits (primaire sodium/sodium et secondaire sodium/eau). Il a
été l’un des principaux producteurs d’énergie consommée par le département de l’Hérault…
(Voir chez RTE, le productible de ce regénérateur).
On parle beaucoup de SPX (1200 MW) et jamais de Phenix (250MW). Pourtant, je
n’arrive pas à comprendre pourquoi on en a arrêté un et pas l’autre.
Comprenne
qui pourra !