@vieux
grincheux :
Vous savez lire ?
Je reprends : « bien
démocratique au sens financier
de ce mot » (c’est
en GRAS !),
c’est-à-dire, je n’ai pas
écrit « au sens citoyen de ce
mot ». Avez-vous vu ce mot écrit par mes soins quelque
part ?
Comparez
ce qui est comparable :
Le suffrage censitaire que vous
évoquiez suppose clairement ‒en France à l’époque‒ que vous
payez une somme forfaitaire (ça veut dire que le montant est
le même pour tout le monde). Dans le cas du FMI, la somme que vous
apportez est variable (ça veut dire que chacun dit ce qu’il
a, même le peu qu’il a) : cette somme représente une
« voix ». Le mot « voix » désigne en fait
une certaine forme d’actionnariat.
Je
n’ai jamais émis une opinion sur le FMI, j’ai simplement corrigé
certaines affirmations : le sujet (mon post
ci-dessus) n’est pas d’ergoter sur le comportement du FMI (ça
veut dire : « dire ce qu’on pense du FMI »),
mais, de décrire le fonctionnement interne du FMI (ça veut dire :
« comment fonctionne le FMI ») dans le cas
qui nous intéresse : la prise de décision. Saisissez-vous la
nuance ?
Bref,
ne prenez pas les lecteurs pour des imbéciles : la démocratie
citoyenne (les gens) n’a rien à voir avec le
fonctionnement d’une institution financière telle que le FMI.
C’est la démocratie financière (les capitaux) qui
s’applique. Eh, oui ! La World Bank,
l’argentier, est une banque : c’est un problème d’échelle.
Faites preuve de plus d’objectivité dans vos affirmations.
Après,
on peut toujours détester, voire condamner, la politique de cette
organisation ‒je peux vous comprendre‒, mais, c’est une autre
histoire...
Ça
rentre maintenant ?