Dans
Remafedi (1994a) (1) et
Remafedi
(1994b) (2) 239 hommes homosexuels et bisexuels ont été interviewés. 42%
affirment avoir subi des abus sexuels étant mineur. Dans le même sens,
Doll et al. (1992) (3) en trouvent 40.8%.
Goode
et Troiden (1980) (4) affirment que, dans un échantillon de 150 hommes
homosexuels âgés entre 30 et 40 ans, 69% ont eu un contact sexuel avec un mineur
depuis qu’ils ont eu 21 ans, bien qu’ils précisent que seulement 9% de ces
mineurs avaient 16 ans ou moins. Ils indiquent que 45% avaient eu 6 compagnons
sexuels mineurs ou plus, 78% avaient fait partie d’un groupe d’échangistes et
65% avaient eu plus de 100 compagnons sexuels jusqu’alors.
La
fameuse macro étude de 1994 « The Social Organization of Sexuality :
Sexual Practices in the United States » (5) , où sont indiquées les habitudes
sexuelles aux États-Unis, donne les données suivantes à propos de la stabilité
des couples homosexuels :
- Êtes-vous fidèle à votre partenaire : 85% des
hétérosexuels ont signalé que oui, et seulement 2% des homosexuels ;
- Nombre
moyen de compagnons/compagnes sexuel(le)s au cours de la dernière année : 1,2
chez les hétérosexuels face à 8 chez les homosexuels.
- Nombre moyen de
compagnons/compagnes sexuel(le)s dans la vie : 4 face à 50.
- Personnes
interrogées qui se déclarent monogames, c’est-à-dire 100% fidèles à son
compagnon ou à sa compagne : 85% face à moins de 2%.
- Dans cette même étude
la littérature montre que les hommes atteints du SIDA, interrogés sur les années
1980, ont déclaré avoir eu en moyenne 1.100 partenaires au cours de leur
vie.
Une étude menée par A.P. Bell et M.S. Weinberg (6)
à San Francisco a montré que 43% des homosexuels ont eu plus de 500 partenaires
sexuels et 79% ont déclaré par ailleurs que plus de moitié de ces partenaires
leur étaient inconnus ; seulement 3% avaient eu moins de 10
partenaires.
Kurdek et Schmitt (1986) (7) indiquent que
les relations homosexuelles sont beaucoup plus instables. Duffy et
Rusbuilt (1985-86) (8 ). Rothblum (9) montre la même
chose pour les lesbiennes.
Des études relatives à la Hollande, de
Xiridou et al. (2003) (10) , montrent que la durée moyenne
d’une relation « stable » entre homosexuels est d’un an et demi.
Selon
Deneen (1994) (11) , toujours à propos de la Hollande, le
nombre moyen de compagnons chez des personnes homosexuelles pour une relation
stable est de 2,5 la première année, et arrive à 11 la sixième année, bien que,
reconnaît l’auteur, peu sont les couples homosexuels qui arrivent à la sixième
année.
McWhirter et Mattison (12), dans leur étude de
1984 se voient contraints de constater que chez les couples homosexuels la
fidélité sexuelle n’existe pas, bien qu’ils le justifient en soutenant que la
vraie fidélité est la fidélité émotive.
Selon un rapport
d’Andersson, G. et al. (2004) (13) « Divorce-Risk Patterns in
Same-Sex ‘Marriages’ in Norway and Sweden », les unions homosexuelles en Suède –
union homosexuelle avec les mêmes conséquences que le mariage, y compris
l’adoption depuis 1995 – et en Norvège – où seule l’union homosexuelle est
légalisée depuis 1993 – ont un risque de divorce supérieur à 50% pour les gays
et à 167% pour les lesbiennes. S’il l’on contrôle les variables démographiques
qui provoquent un risque de divorce, la situation n’est pas meilleure : 37% de
plus pour les gays et 200% pour les lesbiennes. Si l’on tient compte qu’en Suède
il y a 53 divorces pour 100 mariages, le nombre de divorces chez les homosexuels
acquiert une proportion encore plus élevée.