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Commentaire de Roque

sur Mariage 1 - Mariage 2 : l'impossible égalité


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Roque 12 novembre 2012 08:16

@Romain Desbois, comme le dit bien une participante ci-dessus si des choses aussi intimes que la diéfference sexuelle, la parenté et la filiation dépendent d’un alternance parlementaire - sans recherche de large consensus national - on file droit vers la contrainte sociale, voire la dictature. On est justement en train de sortir des clous de la démocratie par la tentative actuelle de passage en force de la représentation parlementaire qui n’est pas la démocratie directe loin de là.

@Romain Desbois ne pas mélanger homosexualité et altérite (brouillez les sens des mots). L’homosexuel est par définition « homophile » c’est à dire que l’homosexuel pratique l’amour du même (et pratique parfois la discrimination vis à vis des hétérosexuels, eux aussi sont sectaires ... si ! si !) alors que la défense de l’altérite (hétérophilie ou amour de l’autre) appartient aux opposants à la loi. La reconnaissance de l’latérité sexuelle est une reconnaissance de la DIFFERENCE entre les sexes - que la loi essaie de nier sous prétexte d’égalité.

Cette « recherche du même » une des choses qui explique la constitution en ghetto ou la recherche de ce ghetto spécifique des homophiles.

Mais il y a une autre raison à la recherche de ce ghetto c’est la mentalité libertarienne dominante chez les homos pour la multiplication des partenaires.

J’ai trouvé quelques articles sur ce sujet tirés d’une revue de littérature faite en 2005 par des opposants au mariage homosexuel en Espagne : http://www.jurivie.org/documents/articles/rapport_adoption_homo.pdf

@Romain Desbois ... sans se cacher derrière son petit doigt, j’aimerais savoir ce que tu en penses : est-ce sceintifique ou bien faut-il tout jeter à la poubelle smiley

Dans Remafedi (1994a) (1) et Remafedi (1994b) (2) 239 hommes homosexuels et bisexuels ont été interviewés. 42% affirment avoir subi des abus sexuels étant mineur. Dans le même sens, Doll et al. (1992) (3) en trouvent 40.8%.

Goode et Troiden (1980) (4) affirment que, dans un échantillon de 150 hommes homosexuels âgés entre 30 et 40 ans, 69% ont eu un contact sexuel avec un mineur depuis qu’ils ont eu 21 ans, bien qu’ils précisent que seulement 9% de ces mineurs avaient 16 ans ou moins. Ils indiquent que 45% avaient eu 6 compagnons sexuels mineurs ou plus, 78% avaient fait partie d’un groupe d’échangistes et 65% avaient eu plus de 100 compagnons sexuels jusqu’alors.

La fameuse macro étude de 1994 « The Social Organization of Sexuality : Sexual Practices in the United States » (5) , où sont indiquées les habitudes sexuelles aux États-Unis, donne les données suivantes à propos de la stabilité des couples homosexuels :
- Êtes-vous fidèle à votre partenaire : 85% des hétérosexuels ont signalé que oui, et seulement 2% des homosexuels ;
- Nombre moyen de compagnons/compagnes sexuel(le)s au cours de la dernière année : 1,2 chez les hétérosexuels face à 8 chez les homosexuels.
- Nombre moyen de compagnons/compagnes sexuel(le)s dans la vie : 4 face à 50.
- Personnes interrogées qui se déclarent monogames, c’est-à-dire 100% fidèles à son compagnon ou à sa compagne : 85% face à moins de 2%.
- Dans cette même étude la littérature montre que les hommes atteints du SIDA, interrogés sur les années 1980, ont déclaré avoir eu en moyenne 1.100 partenaires au cours de leur vie.

Une étude menée par A.P. Bell et M.S. Weinberg (6) à San Francisco a montré que 43% des homosexuels ont eu plus de 500 partenaires sexuels et 79% ont déclaré par ailleurs que plus de moitié de ces partenaires leur étaient inconnus ; seulement 3% avaient eu moins de 10 partenaires.

Kurdek et Schmitt (1986) (7) indiquent que les relations homosexuelles sont beaucoup plus instables. Duffy et Rusbuilt (1985-86) (8 ). Rothblum (9) montre la même chose pour les lesbiennes.

Des études relatives à la Hollande, de Xiridou et al. (2003) (10) , montrent que la durée moyenne d’une relation « stable » entre homosexuels est d’un an et demi.

Selon Deneen (1994) (11) , toujours à propos de la Hollande, le nombre moyen de compagnons chez des personnes homosexuelles pour une relation stable est de 2,5 la première année, et arrive à 11 la sixième année, bien que, reconnaît l’auteur, peu sont les couples homosexuels qui arrivent à la sixième année.

McWhirter et Mattison (12), dans leur étude de 1984 se voient contraints de constater que chez les couples homosexuels la fidélité sexuelle n’existe pas, bien qu’ils le justifient en soutenant que la vraie fidélité est la fidélité émotive.

Selon un rapport d’Andersson, G. et al. (2004) (13) « Divorce-Risk Patterns in Same-Sex ‘Marriages’ in Norway and Sweden », les unions homosexuelles en Suède – union homosexuelle avec les mêmes conséquences que le mariage, y compris l’adoption depuis 1995 – et en Norvège – où seule l’union homosexuelle est légalisée depuis 1993 – ont un risque de divorce supérieur à 50% pour les gays et à 167% pour les lesbiennes. S’il l’on contrôle les variables démographiques qui provoquent un risque de divorce, la situation n’est pas meilleure : 37% de plus pour les gays et 200% pour les lesbiennes. Si l’on tient compte qu’en Suède il y a 53 divorces pour 100 mariages, le nombre de divorces chez les homosexuels acquiert une proportion encore plus élevée.

 


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