(Je m’insinue dans les commentaires pour un tout autre sujet que celui de l’article, je prie l’auteur de m’excuser...)
« Rassures toi, je ne postule pas à cette gloire académique, et pourtant combien d’illettré célèbre qui était point sot, son devenue célèbre !
En dehors que j’ai bus ma honte depuis fort long temps, ce que j’ai réalisé mon infamie »
Rassurez-vous « Soi même » (comment être soi-même ?), l’infamie ici... ce sont les censeurs qui s’érigent en petits professeurs sur le net afin de corriger les textes mal foutus des personnes atteintes atteintes de troubles « dys ».
La dysorthographie n’étant pas une infamie, continuez à écrire... Que l’on soit en accord ou pas avec votre opinion, vous avez le droit de l’exprimer, cela même si vous claudiquez sur les mots. Tâche ardue pour vous... à nous de faire l’effort nécessaire pour vous lire !
En 2012, il est plus que temps d’arrêter de jeter dictionnaire ou Grammaire à la face des personnes « dys » puisque nous savons qu’elles n’ont pas « manqué d’école », qu’elles sont « nées comme ça » et « n’y peuvent rien ».
Je parle ici des vrais dysorthographiques : ceux dont le texte nous choque à un point tel que l’on devient insultant à leur égard : rien de pire que de leur faire la leçon en leur balançant leurs mots revus et corrigés. Cela ne nous a rien coûté, nous avons pu démontrer avec facilité notre supériorité sous couvert d’une hypocrite bonne intention. Est-ce que c’est utile en vérité ? Je ne vais pas faire un cours sur nos différentes mémoires... Pour être plus directe, l’adage : « ce qui rentre par une oreille ressort par l’autre » peut être appliqué aux yeux du dysorthographique puisqu’il « n’imprime » pas ou si peu ou si mal (à coeur vaillant, rien d’impossible mais parfois, une vie supplémentaire lui serait nécessaire pour combler ses difficultés).
Ecrire trois mots pour un dysorthographique, c’est une véritable torture et l’effort le laisse haletant à chaque fois. En contrepartie, Il a en effet de multiples talents car ce que le cerveau ne peut faire d’un côté, il le compense de l’autre. Les différences ne sont pas niées, elles ne peuvent être gommées et ne sont pas à glorifier pour autant. C’est la vie !
On n’imagine pas les difficultés de quelqu’un : dys au quotidien car régulièrement traité de crétin, d’ignare... et sommé de retourné à l’école.
Je suis outrée !
En cette époque de prêche sur l’homosexualisme et le modèle bien-pensant qui l’accompagne, cela devrait faire résonance mais non, il est demandé à « Soi-même » de quitter la France parce qu’il fait trop de fautes d’orthographe. Humour ou dénigrement ? Cela ne fait rire que les faibles. Et là, c’est à l’unisson ! Pas de discrimination : homos, non homos, noirs, jaunes ou blancs, généralement tous s’y mettent... haro sur le cancre !
Toute une partie de la population n’ose point poster un billet ou s’exprimer sur les forums à cause de difficultés énormes en orthographe ou autres soucis d’ordre cognitif, cela sans compter celles qui mettent 3 heures pour lire 3 lignes. A l’heure du « pour ou contre » qui sévit partout, elles auraient tort de ne pas entrer dans la danse, je les invite à faire fi de l’opinion des beaufs...