Il est toujours difficile de reconnaître ses erreurs. De là, à faire preuve de haine et de mépris, il serait préférable de se souvenir qu’un des fondements du christianisme, c’est la charité et le pardon.
Pourquoi j’évoque les vikings du Groenland ?
Parce qu’il est intéressant de constater que la prétention à détenir le vrai Dieu, cette supériorité que donnerait la Foi, sont souvent porteuses de malheur. Et que, étudier la disparition, l’effondrement de civilisations comme l’a fait Jared Diamond, dans son livre « Effondrement » constitue un moyen de prendre conscience de ce qui menace notre présent et le futur des générations à venir.
L’Eglise n’est pas coupable des péchés des hommes, sauf que ce sont bien les églises qui instituent ce qui est péché et ce qui ne l’est pas.
La fonction des religions dans leur histoire, c’est de mettre en place les tabous et donc, de pouvoir les lever. Ainsi, « Tu ne tueras pas » exige la présence d’aumôniers militaires des trois religions pour donner bonne conscience à nos militaires. Un type qui tue quelques personnes pour son compte, c’est un assassin. Un chef de gouvernement qui part en guerre, c’est un héros, s’il gagne, bien sûr. Voire un saint s’il est parti en croisade ou en djihad.
Ce ne sont pas haines recuites de vieil anti-clérical ramolli mais des faits, rien que des faits et comme disait l’autre « Les faits sont têtus ».
Les propos de Tallon m’amusent. Bien sûr que l’Eglise est « innocente ». Tellement « innocente » que les rogations servent à demander à Dieu de faire pleuvoir au bon moment et d’ensoleiller quand il le faut. On a entendu des prêches qui disaient que les malheurs d’une épidémie ou d’une guerre était la volonté de Dieu pour la rémission des péchés des hommes, et je n’ose citer ce prélat US qui aurait déclaré que Sandy, l’ouragan qui a dévasté la côte est des USA, était la réponse divine au mariage pour tous. Oh ! Sainte innocence !
Enfin, loin de moi d’empêcher le Vatican de s’exprimer ! D’abord parce que ce serait ridicule et ensuite parce que ce serait contraire à mes valeurs qui m’obligent à accepter et à promouvoir la liberté de parole à chacun.
Non ! Ce que je demande à cette institution, c’est un peu de pudeur, un peu de sérieux et de continuer à évoluer.
Il aura fallu attendre Jean Paul II pour réhabiliter Galileo, quant à Giordano peut toujours se brosser. On ne reviendra pas sur sa mort au bûcher.
Allez en paix ! Et efforcez-vous de vous exprimer sans vindicte, sans mépris, sans grossièreté, vos arguments n’en auront que plus de valeur. Merci par avance !