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Commentaire de Dany-Jack Mercier

sur Education : le culte de l'immédiateté


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Dany-Jack Mercier Dany-Jack Mercier 13 novembre 2012 00:17

Exact, j’entends beaucoup de collègue se plaindre de classes surchargées, alors que l’on sait que travailler avec 35 élèves est beaucoup plus difficile que suivre 24 élèves. 


Oui, on arrive à travailler dans les écoles, les lycée, les collèges et les post-BAC, car la grosse majorité des acteurs de l’éducation, enseignants, administratifs et personnels de service, veulent faire leur boulot le mieux possible. Oui, nous sommes tous des acteurs d’un service public qui doit absolument fonctionner et apporter le meilleur à tous nos enfants.

Mais si les réformes sont trop... vigoureuses et... originales, on en pâti tous. Supprimer 2h de maths en première S, faire exploser le programme de maths du lycée pour y mettre des statistiques à gogo (dans le but de pousser à travailler dans les finances ?), détruire le programme de sciences physique du lycée en l’imaginant comme la continuation de la « main à la pâte » au primaire, faire disserter des élèves de SVT (sciences de la vie et de la Terre) sur des textes littéraires pour transformer l’épreuve de SVT au BAC en une épreuve de français (que plus d’élèves réussiront : on améliore ainsi les statistiques), tout cela participe à détruire la formation scientifique, sans permettre aux acteurs éducatifs de « limiter la casse », comme ils en ont l’habitude. Du moins dans les études scientifiques !

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