Je vis en Ouganda depuis des années et le problème est plus complexe
La peine de mort pour les séro+ homosexuels contaminateurs vient d’une initiative d’un groupe parlementaire, proche des born again et de la first Lady (Janet Museveni)
Jusqu’à présent la loi n’est pas passée et a fort peu de chance de l’être
L’Ouganda est le pays des paradoxes
Une aile religieuse extrémiste born again qui veut interdire et réprimer l’homosexualité encore plus qu’elle ne l’est, mais aussi la mini-jupe, le strip tease et revenir à des valeurs chrétienne
Une aile progressite et pragmatique qui veut transformer les clubs de strip clandestins en contribuables (clubs où se jouent des shows lesbiens), qui veut légaliser l’avortement et autoriser la prostitution
Les deux Ouganda se cotoyent pls ou moins bien
Il existe des lieux connus de rencontre homo à Kampala dont un grand bar sur le périf local avec une soirée hebdo fréquentée en majorité par les gays et lesbiennes, il y avait encore l’an dernier un bar de lesbiennes à Ntinda (un quartier de Kampala) tenu par une sudaf
Les références à l’homosexualité masculine sont courantes dans les conversation et le nombre de jeunes femmes lesbiennes ou surtout bi est impressionnant (je parle de relations purement lesbiennes, pas de triolisme à des fins mercantiles)
L’homo militant assassiné chez lui était certes victime de brimades, mais son crime est crapuleux, une drague qui a mal tourné, comme celà peut arriver en France
La situation des homos n’est pas reluisante en Ouganda, mais pas pire que dans certains pays arabes, voire moins
PS L’OUGANDA est indépendant depuis 1962, le code que vous citez de 1950 ne peut être que du protectorat britannique, pouvez vous retrouvez l’article de loi, car je doute de la peine à vie pour homosexualité dans le droit anglais fut-il colonial