celui qui maugréé
« ...les dictatures du XXe siècle ne sont pas des causes mais des conséquences qui elles-mêmes peuvent en avoir d’autres ».
Musima
« Oui, la bascule vers un totalitarisme est ce qui se profile, mais en vérité, n’est-ce-pas précisément ce que recherchent la poignée de malades mentaux qui nous ont concocté l’Europe obèse, l’empire bancaire et l’armée totalitaire USA ? »
lowner
« ... les mêmes résultats désastreux avec des décennies de dictatures Argentine, Chili, Uruguay etc. »
Musima, vous êtes contradictoire sur ce coup.
D’un côté, « La bascule vers le totalitarisme se profile » : donc on n’est pas encore dans le totalitarisme. On va y arriver. Mais on n’y est pas encore. On a bien compris.
D’un autre côté, « la poignée de malades mentaux qui nous ont concocté l’Europe obèse, l’empire bancaire et l’armée totalitaire USA ». Le totalitarisme est donc déjà là avec l’armée « totalitaire USA », donc avec le régime USA, car l’armée n’est jamais totalitaire à elle toute seule. Si l’armée est totalitaire, c’est que le régime, dont l’armée n’est qu’un instrument, lui-même est totalitaire. Or, si les USA sont totalitaires, il ne vient à personne l’idée de dire que le totalitarisme se soit installé dans ce pays à la faveur d’une crise « cataclysmique ».
A quelque chose, malheur est bon. Votre contradiction révèle cependant que le totalitarisme intrinsèquement n’est pas le produit d’un « cataclysme », d’une « crise cataclysmique ». En réalité, le « totalitarisme », que l’on désigne aussi sous le vocable de « dictature », est l’instrument avec lequel un groupe d’hommes, disons une classe sociale, brime, réprime et opprime une ou plusieurs classes sociales pour se satisfaire, pour satisfaire ses désidérata. Le totalitarisme, ou dictature, découle de l’existence des classes sociales. Le totalitarisme a encore pour nom l’Etat. Tout état est par définition dictatorial, totalitaire. Les organes les plus caractéristiques du totalitarisme, de la dictature ou Etat, même sous la république la plus démocratique, sont par exemple : la Présidence de la République, le Gouvernement, l’Assemblée, le Sénat, l’Armée, la Gendarmerie, la Police officielle ou secrète, les tribunaux, les prisons, etc. Ainsi, il n’existe pas d’Etat sans dictature, sans totalitarisme, sans absolutisme.
Donc, quand on parle de totalitarisme, de dictature, il faut toujours préciser la classe sociale qui se sert de ce totalitarisme, de cette dictature, sinon, on brasse du vent. On s’aperçoit alors que selon les désidérata de la classe qui l’exerce, le totalitarisme, la dictature, est soit bonne pour les classes sociales qui exerce ce pouvoir, soit mauvaise pour celles qui le subissent.
L’endroit où on peut mieux appréhender et se clarifier cette notion de dictature, source de tant de confusions et de controverses, est l’ouvrage intitulé « L’Etat et la Révolution » de Lénine, le chef de la révolution prolétarienne soviétique russe.