« Tout au contraire et depuis ces derniers temps, des firmes transnationales investissent dans les pays les plus pauvres en privant les paysans des terres fertiles qui sont celles de l’agriculture vivrière, donc d’une certaine indépendance alimentaire familiale. »
=> il n’y a pas que ce phénomène d’installation de multinationales dans les pays qui supprime les terres fertiles, il y a aussi la pollution, les grands projets (type notre dame des landes pour parler un peu de chez nous), mais surtout, il y a la « révolution verte », qui détruit la vie des sols depuis des années et laisse des parcelles de moins en moins productives !! Les cultures vivrières partout sur Terre ont été détruites par la capitalisation de la production de nourriture.
« Au vu de ce qui nous attend, il n’est pas exagéré de penser que la meilleure façon d’aimer les enfants est désormais de ne plus en faire. »
=> la meilleure manière d’aimer les enfants, et plus largement les autres êtres humains, est de travailler à redonner vie aux sols, travailler à produire, à son échelle de la nourriture pour sa famille, ses proches ! C’est ainsi que l’on arrivera à inverser la tendance.
@thomthom : oui, la Terre est un espace limité, dans lequel, à un moment donné, la question de la surpopulation se posera, mais on en est très loin ! Plutôt que de commencer par cette question, il serait préférable de commencer par revoir la quantité d’énergie et de nourriture chacun consomme (ou jette ...) en occident ...
Et autre élément pernicieux dans ce débat : qui devra réduire sa démographie ? les pays qui occidentaux qui ne font pas beaucoup d’enfants ? ou bien les pays du tiers monde qui nous font peur ???
Si nous ne sommes pas capables de partager, comment serions nous capables d’éliminer la faim dans le monde ? Même à 1 milliards d’êtres humains sur Terre, il y aura toujours des affamés tant que nous ne sommes pas capables d’humanisme (et non d’humanitaire) !